Des policiers sauvent une vie à Joliette

Courtoisie

 

Le lot quotidien d’appels auxquels sont confrontés les policiers est diversifié. Ils peuvent être l’oreille attentive de certaines personnes, pour ensuite aller arrêter des criminels dans les instants qui suivent. C’est un métier qui n’a rien de routinier et qui demande une bonne capacité à conjuguer avec les imprévus et intervenir dans différents dossiers, souvent sensibles pour les personnes interpellées et leur entourage.

 

Lors d’une soirée, cet hiver, les policiers du poste de la Sûreté du Québec de la MRC de Joliette ont reçu un appel afin de localiser une personne. Quelques minutes après avoir reçu l’appel, un trio de policiers a localisé l’individu en question en arrêt cardio-respiratoire. Immédiatement, les manœuvres de réanimation cardio-respiratoire (RCR) ont été pratiquées sur la personne, avec succès. Le défibrillateur externe automatisé (DEA) a aussi été installé, prêt à être utilisé. L’homme a été pris en charge par les ambulanciers à leur arrivée.

 

Cette intervention restera gravée dans la mémoire des policiers qui ont réellement fait la différence ce jour-là. Ils ont accepté de livrer leurs commentaires à la suite de cet événement. L’agente Cynthia Labranche a mentionné que « Ce n’est pas tous les jours que ce type d’intervention se termine bien. Dans les circonstances, nous avons le sentiment du devoir accompli. » Quant à ses collègues, l’agent Simon Habib a tenu à souligner que « Sans un travail d’équipe efficace, jamais ce dénouement n’aurait été possible. » Pour sa part, l’agent Gabriel Bilodeau-Savoie a mentionné que « C’est vraiment la preuve que chaque seconde compte. »

 

La RCR et le DEA : les policiers équipés pour sauver des vies

 

La réanimation cardio-respiratoire est une technique que les policiers apprennent dès leur formation collégiale. L’utilisation du défibrillateur externe automatisé leur est également enseignée. Tout au long de leur formation, les futurs policiers doivent maintenir leurs techniques à jour. Lorsqu’ils deviennent policiers patrouilleurs, cette formation pratique prend tout son sens en laissant place à la réalité.

 

Depuis 2013, les défibrillateurs externes automatisés sont utilisés par les policiers de la Sûreté du Québec. Les policiers sont demandés en même temps que les ambulanciers à se rendre sur bon nombre d’interventions où des personnes ont des malaises, des symptômes particuliers ou sont en arrêt cardio-respiratoire. Les policiers sont en mesure de sauver des vies avec ces outils au même titre que les paramédics, les premiers répondants et les pompiers.