Le Centre Intégré de Santé et des Services Sociaux (CISSS) de Lanaudière a été touché par un virus informatique au cours des derniers jours.
En tout, 57 équipements ont été infectés entre le 4 et le 17 juillet dernier. « Ces infections ont touché des postes dans les deux hôpitaux de la région mais aussi des postes dans des points de service satellite », a expliqué au Lanauweb, Pascale Lamy, adjointe au PDG- relations publiques ainsi que chef du service des communications par intérim au CISSS de Lanaudière.
Des postes de différents départements ont été infectés mais ont été sans conséquence pour la clientèle. « En fait, les traitements de désinfections et de corrections ont été réalisées au fur et à mesure qu’une détection était faite. Des systèmes en place permettaient de détecter les agents propagateurs; ce qui nous permettait de réagir promptement », ajoute Mme Lamy.
Heureusement, la confidentialité des documents n’a pas été compromise par la cyberattaque. « Il n’y a eu aucune perte de données et aucune divulgation non autorisée », assure Pascale Lamy.
Contrairement à d’autres hôpitaux de la province, qui ont été touchés par ce virus, le CSSS de Lanaudière n’a pas eu à reprendre plusieurs tests, notamment en imagerie médicale.
1000 ordinateurs touchés
Selon ce qu’avait révélé l’agence QMI, le 20 juillet dernier, on estimait à plus de 1000 ordinateurs dans une cinquantaine d’établissements de santé du Québec ont été infectés par ce virus.
Outre celui de Lanaudière, les CISSS touchés ont été ceux de Chaudière-Appalaches, Montérégie-Est, Montérégie-Ouest, Capitale-Nationale, Gaspésie, Centre-Ouest de l’île de Montréal, Côte-Nord ainsi que Bas-Saint-Laurent.
La particularité du virus «Wannacry» est qu’il utilise un ver informatique ainsi qu’un logiciel malveillant pour verrouiller les fichiers des utilisateurs. Ceux-ci sont forcés ensuite à payer une rançon de 275 euros (400 $ CAN) pour recouvrer leurs données verrouillées.
Grâce à un antivirus qui avait été installé dans les ordinateurs, par le Ministère de la Santé et des Services sociaux, les pirates informatiques ont été incapables de demander une rançon et de s’emparer des données sur ces ordinateurs.