Le vendredi 16 décembre dernier, en après-midi, des clowns activistes ont réalisé une guignolée de soutien aux grandes entreprises pour leurs droits de saccage.
Une action sarcastique visant à dénoncer le peu qui est fait face à l’urgence climatique et la perte de la biodiversité.
«Les solutions qu’on nous propose sont toujours individuelles et moralisantes alors qu’il est démontré que les entreprises et les ultra-riches sont responsables des crises actuelles. Ils se rencontrent comme à la COP15 à Montréal pour la biodiversité, et font semblant d’agir, il y a un mot pour ça, écoblanchiment. Il est temps de changer notre récit collectif», mentionne Catherine Pouliot, une des clowns activistes.
Imaginant qu’à l’issue de la COP15, les gouvernements iraient jusqu’à imposer des permis de saccage très dispendieux à nos précieuses entreprises, les clowns activistes ont sollicité les passants à les soutenir financièrement. Elles s’inquiètent que les compagnies se retrouvent dépossédées de leurs acquis et ne puissent plus pas remplir les poches de leurs actionnaires l’an prochain, malgré des profits records.
«Dans ces temps où les crises s’accumulent, inflation, crise du logement, urgence climatique, atteinte au droit de manifester, augmentation des inégalités et des discours haineux, l’humour est un rempart à l’anxiété. L’objectif est de s’amuser en conscientisant. L’argent récolté par mégarde sera versé à un organisme pour ses paniers de Noël», ajoute le clown dénommé Bulle.
Les clowns activistes planifient d’occuper de nouveau la place publique dans les prochains mois. Soyez à l’affût de leurs prochaines actions.