L’organisme Maman va à l’école, créé en 2009 pour favoriser l’accès à un premier diplôme pour les mères de familles monoparentales, a lancé aujourd’hui la sixième édition de son programme de bourses.
Ces bourses de 500 $ ou 250 $, constituées grâce à des dons d’organisations et d’individus principalement issus du monde syndical et de l’enseignement, sont offertes aux mères qui veulent reprendre leurs études. L’an dernier 59 mamans à travers le Québec ont reçu des bourses pour un total de plus de 21 000 $. Le chapitre de Lanaudière de Maman va à l’école a pour sa part distribué 6 bourses pour un total de 2750 $.
«C’est un grand défi pour une mère seule de retourner aux études,» a rappelé la fondatrice, Paula Duguay, une enseignante à la retraite touchée par le parcours difficile de ces femmes. « Un défi sur le plan financier, sur le plan de l’organisation familiale, sur le plan de l’autonomie… Nous savons qu’une bourse de 500 $ ou de 250 $, ça peut sembler peu, compte tenu de leurs besoins. Mais les mères en sont très fières. Parce qu’au-delà du coup de pouce financier, cette bourse représente une reconnaissance publique de leurs efforts ! » Le Syndicat de l’enseignement du Lanaudière est fier d’avoir mis sur pied le chapitre de Lanaudière.
Les partenaires
Pour son programme de bourses, Maman va l’école est associé aux Centres d’éducation des adultes et aux Centres de formation professionnelle partout au Québec. Les formulaires d’inscription au programme, qui se déroule du 15 mars au 30 avril, sont disponibles dans ces centres en plus d’être accessibles en ligne au www.mamanvaalecole.lacsq.org
L’organisation peut compter, tant pour la cueillette de fonds que pour la distribution de bourses, sur le soutien de chapitres régionaux dont celui de Lanaudière. On en compte maintenant douze dont le nôtre: Trois-Rivières, Gaspésie, Haut-Richelieu, Laurentides, Victoriaville, Repentigny, Saint-Hyacinthe, Beauce, Abitibi, Mitis et Sherbrooke.
En plus des grands partenaires que sont la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), la Fondation Léa-Roback, l’Institut de coopération pour l’éducation des adultes (ICÉA) et le Syndicat de l’enseignement des Vieilles-Forges, l’organisme peut compter sur le soutien du SEL.