Démantèlement de laboratoire clandestin : plus d’un million de comprimés saisis

Courtoisie de la Gendarmerie royale du Canada

Les policiers de la GRC ont récemment démantelé un laboratoire clandestin à Drummondville, utilisé pour la contrefaçon de comprimés pharmaceutiques. Lors de l’opération, plusieurs centaines de milliers de comprimés contrefaits, présumés contenir de la protonitazèpyne, ont été saisis.

Les perquisitions ont également permis de mettre la main sur des quantités importantes de produits chimiques nécessaires à la fabrication de comprimés illicites, ainsi qu’une presse à comprimés et du matériel sophistiqué destiné à une production à grande échelle. Trois autres résidences situées à Sherbrooke et Dixville ont également été perquisitionnées dans le cadre de cette opération.

Courtoisie de la Gendarmerie royale du Canada

L’enquête de l’Unité mixte sur le crime organisé de la Police fédérale de la région de l’Est, commencée en mai 2024, a conduit à l’arrestation de quatre individus. Ces derniers ont été interrogés par les enquêteurs et relâchés en attendant la suite des procédures. Ils pourraient être accusés de production et de possession de substances contrôlées, en vertu de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances, dans le but de trafic.

Le 2 août 2024, un second laboratoire clandestin a été découvert à Dixville, avec l’assistance de la Sûreté du Québec. Le démantèlement et la décontamination du laboratoire de Drummondville, découvert le 31 juillet 2024, sont toujours en cours, en collaboration avec le groupe d’intervention en matières dangereuses du Service de sécurité incendie de Montréal. Le nombre total de comprimés contrefaits saisis pourrait maintenant dépasser le million.

Les dangers de la protonitazèpyne

Les comprimés illicites interceptés imitaient l’apparence de l’oxycodone légitime, avec une couleur bleue et l’inscription M/30. Toutefois, l’analyse en laboratoire a révélé qu’ils contenaient de la protonitazèpyne, un opioïde de synthèse environ 25 fois plus puissant que le fentanyl. En tant que dépresseur du système nerveux central, la protonitazèpyne présente des risques graves pour la santé. Des analyses supplémentaires seront nécessaires pour confirmer la présence de cette substance dans les comprimés saisis.

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