Près de 11 mois après le décès nébuleux d’un adolescent de 17 ans au CHDL, Décès nébuleux au CHDL : La famille de Jimmy-Lee Durocher veut des réponses la famille de Jimmy-Lee Durocher vient de mettre en demeure l’hôpital.
« On pense qu’avec le dépôt du rapport du Coroner, c’est le bon temps pour faire bouger les choses. On est prêt à discuter avec eux », a déclaré au Lanauweb, l’avocat de la famille, Me Jean-Pierre Ménard.
Dans son édition papier du 26 novembre, le Journal de Montréal rapporte que le décès de l’adolescent était « hautement évitable », selon le coroner et médecin, Louis Normandin.
Jimmy-Lee Durocher avait été admis au CHDL, en janvier dernier pour une opération de routine pour l’enlèvement de l’appendice. Le lendemain, il est décédé des suites d’un arrêt cardiorespiratoire à l’Hôpital du Sacré-Cœur, à Montréal.
Selon le coroner, son décès est survenu à la suite d’une dose de 5 mg de morphine administrée de voie sous-cutanée. L’infirmière qui devait s’occuper de l’adolescent n’a pas respecté le protocole en « d’influencer défavorablement » de deux ses collègues qui n’ont pas cru de vérifier l’état de santé du patient.
Devant le ralentissement progressif du rythme cardiaque de Jimmy-Lee, sa mère, qui dormait dans la même chambre, a alerté les infirmières deux fois via la sonnette, mais en vain. Selon le coroner, les infirmières ne pouvaient s’occuper des patients dans l’immédiat en raison du changement de quart.
De plus, le père de l’adolescent décédé a demandé à plusieurs reprises, à l’hôpital, le registre des opiacés afin de connaître la dose exacte administrée mais sans succès.
Si aucune entente n’est conclue entre la famille de Jimmy-Lee Durocher et de la CHDL, à la suite de la mise en demeure, une poursuite civile sera déposée par la famille.
« On souhaite que les infirmières respectent les protocoles existants afin d’éviter d’autres décès comme celui de Jimmy », de conclure Me Jean-Pierre Ménard.