Débat cordial dans Berthier-Maskinongé

Photo Guy Latour

C’est devant une cinquantaine de personnes réunis à l’espace Jean-Pierre Ferland, à Saint-Norbert, qu’a eu lieu, le 14 septembre, le débat électoral dans Berthier-Maskinongé organisé par la Chambre de Commerce et d’Industrie Berthier D’Autray.

Quatre candidats se sont affronté soit le député sortant et candidat du Bloc Québécois, Yves Perron, Ruth Ellen Brosseau (NPD), Léo Soulières (Parti Conservateur) et Laurence Requilé (Parti Vert).

Yves Perron  a été le premier à prendre la parole. «  Depuis que je suis en poste, nous avons travaillés très très fort. On a reçu et aidé des centaines de citoyens durant la pandémie. On a obtenu des gains importants notamment pour le transfert des sommes pour le déploiement interne. Le Bloc aussi démontré sa pertinence à la Chambre des Communes », a-t-il mentionné.

Pour Ruth Ellen Brosseau, elle souhaite représenter à nouveau le comté car elle encore le goût de faire de la politique et trouver ses solutions concrètes pour aider les gens de chez nous. Je suis une femme de terrain accessible et disponible. Les défis sont grands dans Berthier-Maskinongé », a-t-elle fait valoir.

De son côté, Léo Soulières son expérience en politique provinciale et municipale (il était conseiller municipal à Sainte-Geneviève-de-Berthier) fait en sorte qu’il est un gars de terrain. « Je trouve que cette élection n’est pas nécessaire dans le contexte actuelle. J’espère que la pandémie va se régler dès que possible pour que tout le monde travaille ensemble afin de repartir l’économie », a-t-il souligné.

La représentante du Parti Vert a questionné son opposant conservateur sur comment il serait capable de vivre à long terme, sur les positions du parti de ce dernier.

Parmi les sujets qui ont été abordés, il y a eu l’érosion des berges, l’environnement, la laïcité de l’état, le tourisme et la pénurie de main d’œuvre.

Yves Perron en a profité pour lancer quelques flèches, sur un ton diplomatique, à ses opposants Léo Soulières et Ruth Ellen Brosseau. Ces derniers, ainsi que Laurence Requilé ont opté plutôt sur la carte de la prudence dans leurs réponses.