Déjà accusé de tentative de meurtre, de nouveaux chefs se sont ajoutés à Guillaume Genest.
L’homme de 44 ans, de Crabtree, a brièvement comparu au palais de justice de Joliette, le 6 janvier, en milieu d‘après-midi, par visioconférence de la prison où il est incarcéré, pour faire face à quatre nouvelles accusations soit de voie de fait grave, voie de fait en étranglant, agression armée et bris de condition.
Ces nouvelles infractions auraient été commises dans la soirée du 2 janvier dernier à Crabtree. Vers 22h30, ce soir-là, les patrouilleurs de la SQ, ont été appelés vers 22h50 pour une chicane entre deux hommes sur la 8e rue. Pour le moment, on ignore la nature des blessures de la victime dans cette affaire.
Aucun plaidoyer n’a été enregistré lors de la comparution. La Coursonne s’est objectée à sa remise en liberté. Il reviendra en cour demain (7 janvier) pour son enquête sous cautionnement.
M. Genest est aussi accusé de trois autres bris de conditions à cette date. Il aurait notamment tenté de communiquer avec la présumée victime de la tentative de meurtre, alors qu’il lui était interdit par le tribunal. Il aurait également consommé de l’alcool et d’autres substances intoxicantes, à la même date, alors qu’il était interdit de le faire. Enfin, il aurait quitté la maison de thérapie dans laquelle il séjournait à la suite de sa première remise en liberté.
L’accusé était déjà en attente de procès pour d’autres infractions qui auraient été commises le 26 août 2020. Ce jour-là, vers 17 h 30, un appel a été transmis aux policiers de la Sûreté du Québec, du poste de la MRC de Joliette, concernant une chicane et un homme en crise au Village St-Pierre.
C’est un proche inquiet qui a communiqué avec les policiers. Guillaume Genest fait face à des chefs de tentative de meurtre, voies de fait de fait grave, voie de fait en étranglant, menaces de mort, entrave au travail des policiers et méfait de moins de 5000$.
Au terme de sa comparution, il avait été remis en liberté sous plusieurs conditions dont de suivre une thérapie fermée et de ne pas communiquer directement ou indirectement avec la présumée victime.