Crimes sexuels : Gilles Croze n’a plus d’avocat

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Photo courtoisie. Gilles Croze.

Coup de théâtre ce matin au palais de justice de Joliette lors du retour en cour de Gilles Croze, ce pédophile, qui fait face à une soixantaine d’accusations de nature sexuelle.

En effet, l’accusé était absent car il serait hospitalisé depuis le 30 août dernier. Mais il a été impossible de savoir pour quelle raison il a été admis dans un centre hospitalier.

Par ailleurs, il semblerait que l’accusé aurait décidé de changer d’avocat. Me Roxanne Mireault aurait reçu un avis en ce sens. M.Croze aurait contacté une autre avocate mais celle-ci n’aurait reçu de mandat clair jusqu’à maintenant.

Pour ce qui est de la possibilité de déposer de nouvelles accusations, la procureure du DPCP, Me Ariane Roy-Drouin a reçu une nouvelle divulgation de preuve de la part des enquêteurs. Elle doit en faire l’analyse avant de déposer ou non de nouveaux chefs.

Pour toutes ces raisons, la juge Michèle Toupin a reporté la cause au 5 novembre prochain. On devrait en savoir plus à cette date concernant qui représentera l’accusé

62 chefs

Pour le moment, Croze, 65 ans, de Saint-Charles-Borromée, fait face 62 chefs d’accusation dont agression sexuelle, d’attouchements sexuels, d’incitation à des contacts sexuels, d’enlèvement, de séquestration, de leurre, d’avoir participé à un adultère ou une immoralité sexuelle, de menaces, de voies de fait causant des lésions et de voies de fait armées.

Les gestes reprochés à l’accusé se seraient déroulés sur une période de 46 ans sur 14 présumées victimes, entre 1973 et cette année, dans plusieurs municipalités de la région (Joliette, Sainte-Charles-Borromée, Saint-Jean-de-Matha, Saint-Paul et Sainte-Mélanie), sur la Rive-Sud de Montréal ainsi que dans le secteur d’Edmundston au Nouveau-Brunswick.

Selon les informations obtenues par le Journal de Montréal à la suite de son arrestation, le 4 juin dernier, Gilles Croze aurait agressé sexuellement des femmes, des fillettes et des garçons de son entourage.

Il aurait même forcé des enfants à manger leurs vomissures en plus de tuer leur animal domestique devant eux.

Il aurait violé à plusieurs reprises les présumées victimes d’âge adulte. Il aurait frappé celles-ci, tenté de les étrangler en plus de lancer des objets.

Toujours selon les informations du Journal de Montréal, il aurait forcé une femme atteinte de déficience intellectuelle à manger un sandwich aux excréments de lapin, et ce, devant des enfants.

Gilles Croze, qui possède un lourd casier judiciaire, a déjà été condamné, par le passé, à six mois d’emprisonnement pour contact sexuel.

Pendant sa détention préventive, il lui est interdit de communiquer de quelque façon que ce soit avec les présumées victimes ainsi que les membres de leur famille.

Puisque plusieurs victimes ont été identifiées, la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série (GECS), coordonnée par la Sûreté du Québec, a été déployée.