Dans un souci d’outiller les entreprises québécoises de l’industrie de la fabrication métallique (FMI) en matière d’innovation technologique, le créneau d’excellence Alliance Métal Québec, en présence du ministre de l’Économie et de l’Innovation et ministre responsable de la région de Lanaudière, Pierre Fitzgibbon, a annoncé le 8 novembre, la création du Réseau de commercialisation numérique Alliance Métal Québec.
Articulé autour de la collaboration, de la mise en commun de ressources spécialisées et de l’innovation dans le déploiement des efforts de commercialisation des entreprises participantes, le nouveau réseau est le prolongement naturel de la mission de l’Alliance qui est de répondre aux enjeux de promotion du savoir-faire de ses membres et de contribuer au rayonnement des entreprises québécoises sur les marchés internationaux.
« Pour faire face aux défis que représente la concurrence mondiale, il devenait essentiel qu’une stratégie 360 degrés soit mise en place pour accélérer le virage numérique des entreprises québécoises de la FMI », déclare Philippe Blais, directeur général d’Alliance Métal Québec. « L’amélioration de leur position dans les marchés mondiaux est une condition de leur pérennité; c’est ce que leur offre le Réseau de commercialisation numérique. »
Mode de fonctionnement
Grâce à sa démarche structurante qui vise à faciliter l’acquisition de mandats de manière organique en positionnant les entreprises québécoises sur les marchés mondiaux, le nouveau Réseau de commercialisation numérique permettra de maximiser les investissements, l’apprentissage et l’évolution des industries impliquées par un accompagnement mutualisé efficace qui tient compte de leur réalité respective.
« La croissance des entreprises du secteur manufacturier passe inexorablement par l’innovation, une productivité sans cesse améliorée et une visibilité accrue sur les marchés extérieurs. Le Réseau de commercialisation numérique servira notamment aux délégations du Québec à l’étranger et s’ajoute aux différents outils mis à la disposition des exportateurs québécois. Je salue l’équipe du créneau d’excellence Alliance Métal Québec pour le lancement de cette initiative concertée et prometteuse à la fois pour les entreprises de la région de Lanaudière, mais aussi pour celles de toutes les régions du Québec », mentionne le ministre de l’Économie et de l’Innovation et ministre responsable de la région de Lanaudière, M. Pierre Fitzgibbon.
Véhicule bidirectionnel puissant d’analyse de marchés par la veille personnalisée et de positionnement individualisé et de groupe, le Réseau :
– validera le positionnement de l’entreprise quant à son développement de marchés ;
– augmentera le rayonnement de l’entreprise dans le monde numérique ;
– dynamisera différents canaux en limitant les interventions de l’entreprise ;
– diagnostiquera et optimisera les efforts numériques mis en place ; et
– informera l’entreprise des opportunités commerciales de manière spontanée.
Les dirigeants pourront ainsi améliorer leurs connaissances des marchés et des clients potentiels et actuels, acquérir des compétences en lien avec l’utilisation des nouveaux outils et profiter des avantages de l’apprentissage en continu et du codéveloppement.
« Le projet est orienté de façon à s’adapter aux besoins de chaque entreprise participante », précise Sylvain Lemaire, membre du conseil d’administration d’AMQ et président de Fabrications Brandon. « C’est une véritable occasion de moderniser leurs approches de développement des affaires pour ainsi consolider leur croissance économique et continuer à participer à celle du Québec », conclue M. Lemaire.
Les maîtres d’œuvre
En plus d’AMQ, le déploiement des différentes étapes et activités liées au Réseau de commercialisation numérique est réalisé avec et par la Société de Développement International de Lanaudière (SODIL), Blanko, Carbure et Yapla. Le projet est aussi soutenu financièrement par Export Québec et Développement Économique Canada qui y collaborent de manière soutenue.
La FMI en chiffres
Plus important secteur manufacturier au Québec, la FMI compte plus de 90 000 travailleurs, soit près de 20 % de l’ensemble de la main d’œuvre de l’industrie manufacturière québécoise. Elle a généré un chiffre d’affaires d’environ 25 milliards de dollars en 2018 (Statistique Canada 2019). Elle se distingue des autres secteurs industriels du Québec par son niveau limité d’automatisation et de standardisation des opérations, en raison de la nature « sur mesure » de sa production.
La FMI est principalement composée d’entreprises de petite taille, soit 87 % d’entreprises qui comptent moins de 50 employés.