Course à la chefferie du PQ : les quatre candidats de passage dans Lanaudière

Photo courtoisie Daniel Tessier. De gauche à droite: Frédéric Bastien Guy Nantel, Paul St-Pierre Plamondon et Sylvain Gaudreault.

Les quatre candidats à la course de la chefferie du Parti Québécois (PQ) étaient de passage à l’Oasis du Vieux Palais de l’Assomption afin de rencontrer les militants lanaudois.

L’historien Frédéric Bastien, le député de Jonquière, Sylvain Gaudrault, l’humoriste Guy Nantel et l’avocat Paul St-Pierre Plamondon ont participé à un 5 à 7 organisé par les associations des comtés de l’Assomption et de Repentigny.

Tous les candidats ont pu présenter leur programme en plus de répondre aux questions du public. En tout, 85 personnes ont participé à cet événement.

Sylvain Gaudreault, qui croit en la pertinence et la nécessité de faire l’indépendance du Québec, affirme avoir ce qu’il faut pour diriger le PQ. « Depuis longtemps, je suis un militant de ce parti. J’ai toujours été présent pour livrer la marchandise. Je pense que le Parti Québécois a besoin d’une stabilité à ce stade-ci  et moi je peux offrir ça », a-t-il déclaré à Info-Lanaudière, quelques minutes avant le début de ce 5 à 7.

Pour Guy Nantel, c’est l’urgence de faire la souveraineté et du fait français qui l’a convaincu de se porter candidat. « C’est pour une bonne cause. J’essaie de faire avancer des idées. Mon objectif, c’est que les choses avancent. Si ce n’est pas avec moi, ça sera avec un autre chef. Je ne ferai aucune grande réforme avant un référendum.  C’est une lutte tellement importante », a-t-il souligné en ajoutant qu’un tel référendum sera tenu rapidement s’il est élu.

« J’ai des idées importantes à faire valoir dans cette course à la chefferie notamment au niveau de la réduction du seuil de l’immigration, forcer une négociation constitutionnelle avec le gouvernement fédéral. J’aurais voulu que quelqu’un de plus connu que moi fasse le saut pour faire valoir ces idées. Il faut que j’y aille. Il faut que je porte ces idées-là car avec ça, je suis convaincu que le Parti Québécois va reprendre du poil de la bête », a précisé Frédéric Bastien.

« Je suis candidat car les militants me l’ont demandé. Je ne pensais pas de faire un saut en politique avant 2022. C’est quand je suis allé à Trois-Rivières, au congrès de refondation, en novembre 2019 que j’ai vu que l’aspect intergénérationnel et l’aspect constructif que je souhaitais pour le PQ s’étaient incarné dans un programme de refondation très réussi », de conclure Paul St-Pierre Plamondon.

Le vote sera fait entre le 5 et le 9 octobre. On devrait connaître l’identité du prochain chef le même jour.

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