Coups de feu à Saint-Lin : trois suspects arrêtés

Photo courtoisie

Trois suspects  ont été arrêtés à la suite de coups de feu qui sont survenus le 3 octobre dernier, à Saint-Lin-Laurentides.

Tout a commencé vers 15h, ce jour-là, lorsque les policiers de la Sûreté du Québec, du poste de la MRC de Montcalm, ont été appelés à se rendre sur le rang Sainte-Henriette.

« Des coups de feu auraient été tirés. Une opération de ratissage a été lancée. Deux suspects ont été appréhendés dans les minutes suivantes », a expliqué la sergente Éloïse Cossette, porte-parole de la Sûreté du Québec. Selon nos informations, le trio se serait fait menaçant à l’endroit d’un résident de l’endroit.

Les suspects arrêtés, Wainsley Aubry, 21 ans, et Simon Lavoie-Martin, 19 ans, tous deux de Saint-Lin, ont comparu, le 5 octobre, au palais de justice de Joliette, pour faire face à quatre chefs d’accusation, soit d’avoir déchargé une arme à feu prohibée avec la complicité d’un autre individu, de possession d’arme à feu prohibée toujours avec la complicité, d’avoir occupé un véhicule automobile où se trouvait une arme à feu automatique et de possession d’arme à feu prohibée chargée sachant que son numéro de série avait été modifié. M. Aubry doit aussi répondre à un chef de conduite dangereuse.

La Couronne s’est objectée à leur remise en liberté. Les deux suspects reviendront en cour le 20 octobre pour leur enquête sous caution.

Puis, le 5 octobre, le Groupe Tactique d’Intervention de la SQ a arrêté un troisième suspect dans cette affaire à Saint-Alexis, soit Steve Martin.

L’homme de 37 ans a été formellement accusé le lendemain d’avoir déchargé une arme à feu prohibée, de possession d’arme à feu prohibée chargé sans être titulaire à la fois d’une autorisation et d’un permis,  d’avoir occupé un véhicule automobile où se trouvait une arme à feu prohibée, de possession d’arme à feu sachant que son numéro de série avait été modifié, maquillé ou effacé, de possession d’arme prohibée sachant qu’il lui était interdit, de menace de mort ou de causer des lésions ainsi que d’avoir eu en sa possession un dispositif prohibé autre qu’une réplique soit un chargeur haute capacité sans être titulaire d’un permis qui l’y autorise.

Dans ce cas aussi, la Couronne s’est objectée à la remise en liberté de Steve Martin qui devait revenir en cour pour son enquête sous cautionnement.

On ignore le motif du différend.