Le député de Camille-Laurin et Chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon, ainsi que le porte-parole péquiste au commerce extérieur, Pascal Paradis, et la porte-parole péquiste en économie, Catherine Gentilcore, déplorent que la société de notation financière Standard & Poor’s ait diminué la cote de crédit du Québec, mais rappelle la responsabilité du gouvernement caquiste dans ce fiasco qui coûtera cher aux Québécois.
Rappelons que la CAQ avait hérité d’un important surplus budgétaire grâce à l’austérité libérale. Elle a pourtant trouvé le moyen de dilapider des milliards de dollars dans des projets tels que Northvolt, Flying Whales, Taïga, Recyclage Carbone Varennes et tant d’autres. Le Fonds de développement économique a fait perdre entre 4 et 7 milliards. Le fiasco SAAQclic, 1,2 milliard. Les chèques électoralistes de 400 $ à des gens qui n’en avaient pas besoin, plus de 3,5 G$. Depuis des mois, le Parti Québécois sonne l’alarme sur le gaspillage caquiste, l’accroissement de la bureaucratie et l’état désastreux des finances publiques qui en découle.
« La veille du dernier budget, lorsqu’on m’a demandé si je croyais que le déficit allait être plus élevé cette année que le déficit record de 2024, j’ai répondu spontanément que nous n’avions pas le choix d’abaisser le déficit, car notre cote de crédit était à risque. J’avertissais qu’un tel scénario nous entraînerait dans une spirale de perte de contrôle de nos finances publiques, je ne voyais pas comment le gouvernement pouvait se permettre un déficit pire que 11 G$. Or il est aujourd’hui de près de 14 G$ et la décote annoncée va nous coûter des centaines de millions par année. La CAQ est l’unique responsable de cette grave situation », affirme Paul St-Pierre Plamondon.
Par ailleurs, la formation indépendantiste réitère que l’économie québécoise a tout pour réussir, il s’agit ici d’une question de gouvernance.
« Notre expertise à plusieurs niveaux est reconnue à l’échelle planétaire, les fondements de l’économie québécoise demeurent solides. La baisse de la cote de crédit du Québec est le résultat de la mauvaise gestion du gouvernement de la CAQ. Sept ans d’absence de vision autre que celle des sondages, de gaspillage de fonds publics, d’argent donné aux multinationales, de cadeaux fiscaux aux plus nantis et de politisation des projets d’infrastructure à des fins électoralistes ont fait perdre toute crédibilité au gouvernement de la CAQ », tranche Pascal Paradis.
Enfin, le Parti Québécois souligne que c’est aussi les futures générations et les PME qui payeront pour les choix de la CAQ.
« Je crains que l’impact sur les taux d’emprunt va miner notre capacité à stimuler l’économie québécoise, qui tournait déjà au ralenti depuis quelques mois. Les Québécois se rendent aussi compte que les choix budgétaires et fiscaux caquistes vont coûter cher aux générations futures, qui voient que ce gouvernement a reculé de 30 ans. C’est déplorable ! », conclut Catherine Gentilcore.
Un gouvernement du Parti Québécois mettra en œuvre un changement de cap pour revenir à l’équilibre budgétaire :
- Mettre fin au bar ouvert des subventions aux entreprises et arrêter la dilapidation des fonds publics dans des projets bâclés ;
- Couper dans la bureaucratie et les contrôles administratifs ;
- Gérer l’État avec rigueur et compétence, de sorte à mettre fin aux fiascos de type SAAQclic ;
- Réaliser l’indépendance du Québec pour se débarrasser du gouvernement du trop qui ne donne presque aucun service et qui nous coûte près de 90 milliards de dollars annuellement de notre propre argent.