Comté de Berthier : quatre candidats débattent des enjeux locaux et provinciaux

Photo courtoisie Élizabeth Gagnon Photographe

Quatre des cinq candidats en lice pour la prochaine élection provinciale dans Berthier se sont affrontés, le 13 septembre, lors du traditionnel débat électoral, organisé par la Chambre de Commerce et de l’Industrie de Berthier, qui avait lieu à la Boîte à Startup de Berthierville.

Plus de 90 personnes ont assisté aux échanges qui ont opposé la députée sortante Caroline Proulx (Coalition Avenir Québec), Julie Boucher (Parti Québécois), Amélie Drainville (Québec solidaire) et Benoit Primeau (Parti conservateur du Québec). Seule Claire Aubin (Climat Québec) brillait par son absence.

Les quatre candidats ont tout d’abord fait une courte présentation en ouverture de débat. « Les enjeux locaux que je souhaite défendre, si je suis élue, sont l’environnement, l’agriculture, les soins de santé de proximité et l’accès aux soins à domicile », a déclaré Amélie Drainville.

« Je considère cette élection comme historique. On souhaite tourner la page sur un modèle québécois qui est très interventionniste. Les politiques du PCQ se démarquent des autres partis car elle valorise le travail, l’effort, la responsabilité, la liberté et des choix personnels au niveau des individus et des citoyens », a souligné Benoit Primeau.

Caroline Proulx a présenté un court bilan du premier mandat de la CAQ. « Quatre ans, c’est ce que ça nous a pris pour donner et redonner la fierté aux québécois, à faire de la nation du Québec qui est plus forte et fière, de la culture, la langue et nos valeurs. Dans un second mandat, on va s’attaquer à la couverture cellulaire partout au Québec et ici. La vigueur du comté de Berthier dépend des nouvelles places en garderies », a précisé celle qui était ministre du tourisme.

Pour Julie Boucher, elle a l’indépendance du Québec tatouée sur le coeur. « Elle n’est pas dépassée, elle est même urgente. Le PQ veut aussi freiner le déclin du français. On est une minorité dans un océan anglophone. Nos aînés ont besoin d’être valorisés et mieux traités. Il va aussi falloir s’attaquer au système de santé qui est fragile » a énoncé la candidate qui demeure à Sainte-Élisabeth.

Les questions du public ont notamment porté sur les enjeux de l’état des route, les soins à domicile, la santé, l’éducation et l’environnement.

Les échanges ont été parfois musclés, surtout entre Amélie Drainville et Caroline Proulx, la candidate de QS ne s’est pas gênée pour lancer des flèches à sa rivale, qui ne s’est pas gênée pour répondre à ces attaques.

Photo Guy Latour

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