Colloque sur la santé financière des aînés : protégeons nos aînés de la pauvreté

Photo courtoisie

Face aux conditions financières difficiles auxquelles sont confrontés de plus en plus d’aînés, le Bloc Québécois s’est fait l’instigateur d’un colloque sur la santé financière des aînés qui a réuni plus de 120 participants et experts, le 23 février dernier, au Centre des congrès de Granby.

Organisé par Andréanne Larouche, porte-parole pour les Aînés et députée de Shefford, en collaboration avec ses collègues Louise Chabot, porte-parole en matière de Travail et d’Emploi et députée de Thérèse–De Blainville, de même que Gabriel Ste-Marie, porte-parole en matière de Finances et du Conseil du trésor et député de Joliette, l’événement visait à dégager des pistes pour soulager de la précarité financière les nombreux Québécois de 65 ans et plus qui peinent à payer leurs factures. Ces pistes de solutions seront présentées au gouvernement libéral en prévision du budget 2023.

La précarité financière frappe un nombre grandissant d’aînés au Québec. Il est extrêmement préoccupant de constater que de nombreuses personnes aînées manquent de ressources financières et s’imposent des privations de toutes sortes. Cette situation-là est intolérable et il est de notre devoir de voir à leur quiétude et leur dignité de nos aînés. C’est pourquoi nous avons pris l’initiative de ce colloque qui a réuni des experts en fiscalité et en politiques publiques pour les aînés, ainsi que des représentants d’associations et d’organismes nationaux représentant et défendant les droits des personnes âgées », explique Andréanne Larouche.

On comptait notamment parmi les invités, Yves Carrière, Ph.D; Roberson Édouard, Ph.D; le Dr Réjean Hébert; Pierre Tircher, Ph.D; le représentant de l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées, Pierre-Claude Poulin, ainsi que le représentant du Réseau de la Fédération de l’Âge d’Or du Québec, Philippe Poirier-Monette.

Les experts ont partagé leurs réflexions et leurs connaissances sur la situation financière des aînés, un exercice qui s’est avéré fructueux et très éclairant. Les échanges avec les participants ont ouvert la porte à une plus large réflexion, notamment en ce qui a trait aux principales préoccupations et besoins des personnes aînées », souligne Louise Chabot.

« Je crois que nous avons atteint notre objectif. Cette journée nous a permis de dresser un portrait fidèle de la réalité financière des aînés et d’approfondir nos connaissances pour encore mieux porter la voix des aînés lors du prochain budget et de poursuivre notre travail afin d’améliorer leurs conditions de vie », de conclure Gabriel Ste-Marie.