Collision frontale mortelle à Chertsey : une enquête préliminaire pour le présumé chauffard

Photo d'archives

Un résident de Terrebonne, qui fait face à de graves accusations  en lien avec une collision frontale qui a fait un mort et trois blessés en octobre 2018 à Chertsey, subira une enquête préliminaire.

Marc Brien, 34 ans, était de retour au palais de justice de Joliette, le 10 novembre, pour l’orientation de son dossier. Il fait face à quatre chefs d’accusation soit négligence criminelle causant la mort, négligence criminelle causant des lésions corporelles, conduite avec les facultés affaiblies causant la mort et conduite avec les facultés affaiblies causant des lésions corporelles.

L’avocate de l’accusé, Me Anne-Marie Jatrino, a demandé à la juge Kathlynn Gauthier la tenue d’une enquête préliminaire. Celle-ci , d’une durée de deux jours, se tiendra les 29 et 30 avril 2021.

Cette procédure a pour but de déterminer si la preuve est suffisante pour citer l’accusé à son procès.

Rappel des faits

La collision frontale, entre deux véhicules, est survenue aux environs de 18 h à la hauteur du kilomètre 83 sur la route 125, le 8 octobre 2018.

Pour une raison qui demeure à être déterminée, une voiture avait quitté sa voie pour aller percuter un véhicule qui arrivait en sens inverse, avait alors la Sûreté du Québec

La passagère d’une voiture, une femme dans la trentaine, Tonia Cunningham avait subi de graves blessures. Elle avait été transportée en centre hospitalier, où elle luttait pour sa vie en soirée. Elle est décédée le 9 janvier dernier.

L’accusé, avait subi des blessures moins importantes. Les deux personnes qui prenaient place dans le second véhicule impliqué dans cet accident ont subi des blessures mineures.

Marc Brien s’était présenté par lui-même au palais de justice de Joliette, le 15 juillet 2019, sachant qu’un mandat d’arrestation avait été émis par la Sûreté du Québec, un mois plus tôt.

L’accusé est en liberté provisoire moyennant de sévères conditions dont un engagement de 2000$ sans dépôt.  Il lui est notamment interdit de conduire tout véhicule à moteur durant toute la durée des procédures. Il devait aussi entreprendre une thérapie de 60 jours pour son problème d’alcool, dans les 60 jours suivant sa première comparution devant le tribunal.