Charlotte Brousseau lance son premier album « Plus de fleurs que de fleuve »

Crédit photo : Charline Clavier

L’autrice-compositrice Charlotte Brousseau dévoile Plus de fleurs que de fleuve, son premier album, coréalisé avec Antoine Corriveau. Treize pièces composées entre 2020 et 2023 dont les dernières qui attendaient le studio et l’apport de collaborateur·ices pour éclore complètement. Le voilà enfin, ce grand jour !

LA CRÉATION

C’est solitaire entre les murs des appartements qu’elle occupe ces années-là ou au gré des promenades, près de la rivière Saint-Charles si ce n’est aux abords du fleuve dans le Vieux-Québec, que les textes et les mélodies surgissent. Il y a en trame de fond les teintes de relations amoureuses passées et des réflexions d’aujourd’hui qui virent en boucle. Ça parle de confiance en soi, de voyage, de créativité, d’environnement, de solidarité sociale, de santé mentale, de sororité et ça tombe comme des samares en tournoyant. Les idées dans la tête de Charlotte tracent assurément de jolis dessins aux lignes courbes qui s’entremêlent pour devenir des histoires qu’elle transpose en musique.

Charlotte dit que ses chansons sont de petites épopées indie folk envoûtantes et cinématographiques. Qu’elles trempent aussi parfois en eaux prog, pop, jazz et psychédéliques. La créatrice est facilement interpellée par les contrastes de lumière, les gens, les textures et les paysages changeants. Il y a ce frisson nécessaire, qu’elle doit ressentir, et qu’elle nous refile ensuite. Elle se laisse inspirer par des artistes telles que Joni Mitchell, Sinead O’Connor et Aldous Harding. Elle y va d’une approche expérimentale et organique parce qu’elle préfère les surprises aux refrains !

LE STUDIO

Entre le Bic (et sa magie!), Québec (dans Saint-Roch, le quartier qu’elle habite où il y a, à deux pas, Le Pantoum et le Studio La strip) et Montréal (au Studio Van Horne), l’album s’est fait dans un esprit de collaboration, d’ouverture, d’expérimentation et de liberté. Un laboratoire pour sortir des sentiers battus sans rien forcer, dans le plaisir. Elles et ils sont nombreuses à faire partie de ce labo : Antoine Corriveau (coréalisation, prise de son, guitares, piano), Ghyslain-Luc Lavigne (mixage), Marie-Pierre Bellefeuille (piano, synthés), Gabriel Desjardins (piano, synthé), Mat Vezio (batterie, percussions), Sandrine Masse (alto, voix), l i l a (voix) , Luke Dawson (contrebasse), Jean-Daniel Lessard (clarinette, flûte à bec), Antoine Bourque (saxophone), Raphaël Laliberté-Desgagné (guitares, voix), Karolane Carbonneau (guitare électrique, prise de son), Étienne Dufresne (guitare), Hubert Gonthier-Blouin (voix), Audrey Paquet-Claeys (percussions), Jean-Etienne Collin-Marcoux (prise de son), Samuel Wagner (prise de son) pour ne nommer que celles et ceux-là. De Bordeaux, Paris ou Bergamo en Italie, la petite enregistreuse de Charlotte a capté des sons d’ambiance autant en Europe qu’à l’Ile d’Orléans. C’est parsemé ici et là sur le disque, parce que Charlotte aime documenter la création.

SPECTACLES POUR SOULIGNER LA SORTIE DE L’ALBUM

Les billets sont en vente dès maintenant

24 MAI | PANTOUM | QUÉBEC

AVEC LUAN LAROBINA EN PREMIÈRE PARTIE

7 JUIN | VERRE BOUTEILLE | MONTRÉAL

AVEC NANA QUINN EN PREMIÈRE PARTIE

POUR ÉCOUTER PLUS DE FLEURS QUE DE FLEUVE C’EST PAR ICI

QUELQUES QUESTIONS À CHARLOTTE POUR TERMINER (ET POUR FAIRE LES CHOSES AUTREMENT) :

Pourquoi Plus de fleurs que de fleuve ? C’est un choix ? Une préférence ? Un constat ?

C’est plusieurs choses et sûrement plus encore.

C’est un mantra, un souhait pour tout le monde, une manière d’observer les contrastes de lumière et de couleurs autour de soi et en soi.

Note au lecteur·ice de ce communiqué : La réponse complète est plus longue, elle parle de processus et d’émotions. Il faudra lui demander de vive voix pour en savoir plus !

Ta saison préférée?

Avec le temps, c’est devenu le printemps (les oiseaux qui reviennent… le chant du merle, entre autres), mais pendant longtemps c’était l’automne. Dans tous les cas, je pense que j’aime les moments de transition, de changement. Des choses nous quittent et nous arrivent. Les couleurs et la lumière sont particulières. Je déteste la canicule, donc ce sont aussi des saisons où je me sens plus confortable, autant dehors qu’en dedans.

Si tu pouvais mettre le temps sur pause (juste un peu), il serait quelle heure? Ce serait le jour ou la nuit?

Soit le matin très tôt, puisque souvent je dors et j’aimerais y avoir accès (lever du soleil, oiseaux qui s’éveillent, tranquillité dans la rue pour aller courir)… Pour me sentir moins pressée aussi. Pouvoir m’étirer tranquillement, créer en matinée, prendre vraiment le temps de déjeuner. Sinon la fin d’après-midi quand la lumière est chaude et que mon appartement baigne dedans. J’adore prendre des photos de tout ce qui m’entoure dans ce temps-là. Ou une petite boisson rafraichissante sur mon balcon ou sur le toit du voisin (c’est un secret, chut!).

Quels sentiments t’habitent maintenant que tu laisses aller le disque ?

J’ai besoin qu’il parte en voyage loin de moi. J’ai extrêmement hâte qu’il soit libre et moi aussi ! Qu’il apaise des gens, qu’il en surprenne… J’ai hâte de ressentir ce soulagement.

À PROPOS DE CHARLOTTE BROUSSEAU

D’abord interpellée par le cinéma, Charlotte Brousseau parle maintenant à travers ses chansons. En 2020, elle dévoilait Boucles, un premier EP nommé au GAMIQ l’année suivante. Entre 2021 et 2023, l’autrice-compositrice-interprète originaire de Québec participe à plusieurs festivals, concours et résidences de création à travers la province. En vrac : elle se rend en demi-finale des Francouvertes 2022 et en finale du Cabaret Festif! 2023. Elle participe aux Chemins d’écriture de Tadoussac et aux Escales en chanson de Petite-Vallée en plus de récolter de nombreux prix (dont le Prix du public et le Coup de coeur Télé-Québec). En 2022, elle sortait le simple Pour endormir nos colères en marchant. En 2024, les chansons, Au bout de ma rue et Retenir la nuit sont distribuées sur les plateformes numériques. En 2025, elle dévoile Entre les balcons, extrait qui précède la sortie de Plus de fleurs que de fleuve le 16 mai, son premier disque dont elle signe la réalisation avec l’artiste Antoine Corriveau.