Bilan d’une année fructueuse et un exécutif qui se met en mode électoral

Photo Courtoisie

La nouvelle salle de l’Annexe à Roland était remplie à pleine capacité, dimanche, alors que plus de 70 personnes s’y étaient rassemblées pour participer au brunch et à l’assemblée générale du Parti Québécois de Joliette, en présence de la députée Véronique Hivon et du député de Sanguinet, Alain Therrien, orateur invité pour l’occasion.

Devant militants, membres, sympathisants et citoyens, le conseil exécutif du Parti Québécois de Joliette, présidé par Thérèse Chaput, a ainsi tracé son bilan pour la dernière année, un bilan encore une fois bien étoffé, sous le signe du dynamisme, du travail assidu, de l’implication active dans la vie militante du parti et de celle de la communauté.

L’assemblée s’est ouverte par un hommage bien senti à M. Robert Marsolais, secrétaire sortant et ancien président, membre du Conseil exécutif depuis près de 15 ans, « une véritable institution dans la circonscription », comme l’a souligné Mme Chaput et « une personne d’une générosité, d’une gentillesse extraordinaires, un grand sage, qui était toujours là, qui avait toujours le mot juste, qui s’est dévoué pour le parti, pour les gens », a pour sa part énoncé Véronique Hivon, rappelant le lien indéfectible qui les a unis.  

Après le compte rendu des activités présenté par la présidente, laquelle a rappelé le travail extraordinaire réalisé au cours de la dernière année, avec l’explosion du membership, à la faveur notamment de l’engouement suscité par la candidature de Véronique Hivon à la direction du Parti Québécois, la tenue de la première édition du Souper de la députée, et des objectifs de financement largement fracassés – atteints à 203% – la députée de Joliette a livré un discours vibrant, qui a galvanisé la salle, plaidant pour la nécessité de rebâtir la confiance entre la classe politique et la population.

« La prochaine année sera charnière. Au Parti Québécois, on veut redonner leur fierté aux Québécois et aux Québécoises. Dans un an, j’ai confiance que nous allons remplacer le gouvernement libéral par un gouvernement du Parti Québécois, un gouvernement à la fois humain et responsable, qui place toujours les intérêts des gens en premier et qui veut aussi offrir aux Québécois tous les moyens d’aller au bout de leurs ambitions, en ayant leur pleine liberté politique! », a-t-elle lancé, chaleureusement applaudie. « Nous, on ne veut pas le pouvoir pour le pouvoir. On est là pour transformer le Québec, comme on l’a fait auparavant. On est là pour travailler pour que le Québec et les Québécois puissent se développer à leur plein potentiel. Surtout, on est là pour répondre aux besoins concrets des gens, pour leur famille, leur santé, pour l’éducation de leurs enfants », a-t-elle insisté.

La députée de Joliette a terminé son allocution en décochant quelques flèches à l’endroit du Parti libéral et de son émule,  la CAQ : « Les libéraux ont installé l’austérité pendant trois ans et à la veille des élections, ils lancent quelques bonbons électoraux: c’est épouvantable de cynisme! Qui subventionne ces baisses d’impôts? Ce sont les enfants en difficulté, les aînés dont on a coupé le soutien à domicile, les familles qu’on a étouffées. Et, de voir la CAQ qui se targue d’être l’original des idées des libéraux, qu’elle accuse de copier ses idées, ne fait que confirmer la proximité de ces deux partis fédéralistes de droite. Nous, au PQ, on ne veut ni l’original, ni la copie, on ne veut pas savoir qui a proposé la mauvaise idée en premier. Nous, on veut le meilleur, on veut proposer les meilleures idées pour améliorer la vie des Québécois! », a-t-elle conclu.

En verve et multipliant les anecdotes, le député de Sanguinet a, de son côté, littéralement captivé la salle, avec un fervent plaidoyer pour le nationalisme économique, pour la nécessité de mieux soutenir nos entrepreneurs québécois et d’enlever les irritants qui se dressent sur leur route. « On n’encourage pas assez la culture entrepreneuriale au Québec. Il faut créer cette étincelle, il faut encourager les gens qui veulent se lancer, leur faciliter la vie, mettre du gaz sur cette flamme et non l’éteindre. On veut que notre peuple prenne le contrôle de notre économie! », a-t-il soutenu, ajoutant que c’est « en créant de la richesse collectivement qu’on pourra la redistribuer et aider notre monde! »

Enfin, l’assemblée a élu un nouvel exécutif, qui alliera expérience et renouveau, avec des piliers qui reviennent, comme la présidente Thérèse Chaput, et l’arrivée de nouveaux visages. Mme Chaput a d’ailleurs souligné la belle alliance des générations au sein du conseil et la parité en matière de représentation hommes-femmes.