Benoit Pozzobon, qui a été condamné à une peine de pénitencier, le 23 janvier, a été remis en liberté quelques heures plus tard par la Cour d’appel du Québec.
L’honorable juge Yves-Marie Morissette a en effet accepté de libérer Pozzbon, 36 ans, en attendant que le plus haut tribunal de la province entendent les arguments sur le verdict de culpabilité qui a été contesté par l’avocate de l’accusée, Me Isabel J. Schurman, qui pilotera le dossier en appel.
M. Pozzobon devra respecter deux conditions émises par le tribunal soit de garder la paix et avoir une bonne conduite ainsi qu’être présent chaque fois que requis, ainsi que de ne pas communiquer avec les membres de la famille de la victime, Sylvain Nugent. La Couronne ne s’est pas objectée à la requête présentée par la Défense.
Rappelons que quelques heures plus tôt, le juge Claude Lachapelle, qui avait entendu le procès de Benoit Pozzobon et qui l’avait reconnu coupable d’homicide involontaire, l’avait condamné à une peine de trois ans de prison.
Selon la preuve présentée devant le juge Lachapelle, le 30 juillet 2013, Benoit Pozzobon aurait asséné deux coups de poing dont un de mortel à Sylvai Nugent, après que celui-ci ait agressé sexuellement sa conjointe de cette période-là.
M. Pozzobon et M. Nugent ainsi que cinq autres personnes étaient réunis dans un chalet de Saint-Donat après s’être perdus de vue durant quelques années. Tous participaient à une fête de retrouvailles.
L’audition de l’appel sur le verdict se tiendra dans les prochains mois