Baisse importante du temps d’attente sur civière dans Lanaudière

Courtoisie

La région de Lanaudière a connu une baisse importante du temps d’attente sur civière dans Lanaudière au cours des derniers mois.

En effet, selon les données dévoilées le 1er novembre par Radio-Canada, le temps d’attente est passé de 18,3 heures, pour la période d’avril à octobre 2016, à 13,7 heures, pour la même période cette année. Cela représente une baisse de 15%.  Malgré tout, le temps d’attente était plus élevé dans la région que la moyenne provinciale qui est de 13 heures

À titre comparatif, la durée moyenne pour la même période était de 23,3 heures en 2013-2014 et de 24 heures en 2014-2015.

Au CHRDL, au 2 novembre, la durée moyenne de séjour sur civière était de 11h52 alors que la cible à atteindre était de 12h. Du côté du Centre Hospitalier Pierre Legardeur, il fallait attendre en moyenne 13h26 sur une civière, la cible à atteindre était de 12h.

Le séjour moyen à l’urgence des usagers sur civière est passé de 22,2h (en 2014-2015) à 13,2 (au 16 septembre dernier) au Centre Hospitalier De Lanaudière. À l’Hôpital Pierre-Le-Gardeur, le séjour moyen est passé de 27,5 à 14,7 pour la même période.

Facteurs

Cette baisse s’explique par notamment deux facteurs, selon Radio-Canada, soit le fait que plus de québécois aient un médecin de famille et les sommes réinvesties en 2016 par le gouvernement du Québec pour l’hébergement et les soins à domicile. Cela a permis de donner des congés plus rapides aux patients.

« Il y a eu aussi beaucoup de travail fait par les gestionnaires, les médecins, les employés qui contribuent aux changements qui ont été nécessaires », a expliqué Pascale Lamy, adjointe au PDG- relations publiques / Chef du service des communications par intérim au Centre intégré de santé et de services sociaux de Lanaudière,

Elle ajoute qu’une révision de la trajectoire de soins a été faite afin que le patient soit au bon endroit au bon moment. Les continuums de soins ont été renforcés (avant l’hôpital, pendant le séjour et après l’hôpital).

« Pour y parvenir, le partenariat avec des cliniques médicales du territoire fait en sorte que des patients peuvent consulter dans une clinique médicale au lieu de se présenter à l’urgence lorsqu’ils n’ont pas besoin de services d’un hôpital. Il y a également des achats de places dans la communauté (convalescence, ressources intermédiaires) qui permet d’héberger un usager dans un endroit approprié qui répond mieux à ses besoins », souligne Mme Lamy.

De plus, les soins à domicile ont été accentués afin d’en dispenser davantage, aux personnes nécessitant ces soins. Aussi, les sommes investies dans l’ajout de personnel permettent également la concrétisation de ces actions, toujours avec l’objectif de mieux répondre aux besoins de la population en améliorant l’accès et davantage de soins et services à la population.

« La gestion au quotidien pendant le séjour hospitalier est primordiale et une importance y est aussi accordée », de conclure Pascale Lamy.