Coup de théâtre au palais de justice de Joliette, le 18 décembre, en matinée.
Alors que devait s’ouvrir le procès d’une enseignante de la Commission Scolaire des Samares (CSS), pour des gestes de nature sexuelle qui auraient été commis dans le cadre de ses fonctions, le Directeur des Poursuites Criminelles et Pénales (DPCP) a annoncé un arrêt de procédure dans ce dossier.
Me Arianne Roy-Drouin a fait cette annonce au juge Claude Lachapelle qui devait présider le procès d’Alexandra Lauzière, 35 ans, prévu pour une durée de trois jours. La procureure n’a pas voulu expliquer les motifs de ce volte-face du DPCP ajoutant toutefois que ce n’était pas un acquittement.
La jeune femme, qui demeure à l’Assomption, faisait face à trois chefs d’accusation soit d’agression sexuelle, contact sexuel et incitation à des contacts sexuels.
Les faits reprochés à l’accusée se seraient déroulés entre le 1er août 2009 et le 1er juillet 2010. Ils se seraients produits à Sainte-Julienne et à L’Épiphanie sur les lieux de travail de l’accusé et à son domicile.
La présumée victime était un ancien élève de la CSS qui avait entre 12 et 13 ans lorsque les évènements auraient eu lieu.
Alexandra Lauzière avait été arrêtée par la SQ, le 26 octobre 2017. Dès son arrestation, elle a été retirée de son milieu de travail.
Dès sa mise en accusation, en mars 2018, elle a été suspendue sans salaire. « Mme Lauzière est toujours à notre emploi mais relevée de ses fonctions », a fait savoir par courriel, Sébastien Poisson L’Espérance, conseiller en communication, à la CSS.