Le gouvernement du Québec et Investissement Québec attribuent des prêts totalisant 2 millions de dollars à l’entreprise lanaudoise Minoterie Calico, afin de soutenir la réalisation d’un projet d’investissement évalué à 8,96 millions de dollars. L’initiative, qui permettra la création d’une douzaine d’emplois de qualité, vise la construction de la première usine québécoise de transformation de maïs biologique destiné à la consommation humaine ainsi que l’acquisition d’équipements technologiques innovants et automatisés.
L’usine, adjacente aux installations de la Ferme Bonneterre, à Saint‑Paul, produira principalement de la farine et de la semoule de maïs biologique, lesquelles serviront à la fabrication de nombreux produits alimentaires, notamment sans gluten, tels que des pâtes et du pain.
La contribution gouvernementale comprend un prêt de 1 million de dollars provenant du programme ESSOR, géré par Investissement Québec à titre de mandataire du gouvernement, ainsi qu’un prêt d’un montant équivalent issu des fonds propres d’Investissement Québec dans le cadre de l’initiative Productivité innovation.
« Notre belle région est reconnue pour ses secteurs agricole et agroalimentaire dynamiques, et c’est avec beaucoup de joie que nous accueillons la première usine de transformation de maïs biologique destiné à la consommation humaine au Québec! Ce projet ouvrira assurément un nouveau marché à l’industrie agroalimentaire québécoise, en plus de contribuer à la vitalité économique de Lanaudière. Je souhaite un vif succès à toute l’équipe de Minoterie Calico avec son initiative d’avenir, qui mettra en valeur nos ressources et nos expertises locales. » a déclaré par voie de communiqué, Mme Caroline Proulx, ministre du Tourisme et ministre responsable des régions de Lanaudière et du Bas‑Saint‑Laurent.
« Pour accroître l’autonomie alimentaire du Québec, il faut augmenter la production d’aliments produits et transformés ici. Le projet de Minoterie Calico va répondre exactement à ce besoin. En favorisant la transformation locale de maïs biologique grâce à des procédés innovants, il stimulera l’achat québécois! » a mentionné Mme Lucie Lecours, ministre déléguée à l’Économie.
« Pour augmenter la production biologique au Québec, nous misons sur des projets novateurs en transformation alimentaire. Cela fait d’ailleurs partie des orientations de la Politique bioalimentaire 2018‑2025. Le projet de Minoterie Calico, qui repose sur un procédé de fabrication automatisé à partir d’une production locale de maïs biologique, rejoint de près nos objectifs. Nous sommes donc heureux d’en appuyer la réalisation! » a souligné M. André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable des régions du Centre‑du‑Québec et de la Chaudière‑Appalaches.
« Nous sommes fiers de participer à la création de cette nouvelle minoterie, qui permet aux frères Raynault de consolider leur position dans un marché mondial en pleine expansion. L’entreprise familiale mise sur des équipements uniques, favorisant la productivité et la transformation de la matière première de manière durable. Investissement Québec soutient activement l’industrie de la transformation alimentaire québécoise, et, grâce aux outils de l’initiative Productivité innovation, nous sommes prêts à répondre aux besoins des entrepreneurs qui souhaitent propulser leur croissance. » a conclu M. Guy LeBlanc, président-directeur général d’Investissement Québec.
Faits saillants :
• Minoterie Calico se spécialise dans la transformation de maïs biologique destiné à la consommation humaine. Son usine, située à Saint‑Paul, s’approvisionnera principalement à même les récoltes de maïs de la Ferme Bonneterre, une entreprise détenue par deux des dirigeants de Minoterie Calico.
• Le programme ESSOR vise à appuyer, dans une perspective d’accroissement de la compétitivité et de la productivité, de création d’emplois et de développement durable, les projets d’investissement réalisés au Québec.
• L’initiative Productivité innovation vise à propulser la compétitivité des entreprises québécoises et à accélérer leur croissance par la productivité et l’innovation.
