Un coup de théâtre est survenu au palais de justice de Joliette, en après-midi, le 20 mars, lors de l’enquête sur remise en liberté d’Alexan Moar, accusé de l’homicide involontaire d’André Binette, tué le 1er mars dernier à Joliette.
Alors que l’enquêteur au dossier était à la barre des témoins et qu’il avait presque terminé d’être interrogé par le procureur de la Couronne au dossier, l’avocat de l’accusé a annoncé qu’il devait se retirer de la cause.
« J’ai obtenu des informations, au cours des dernières minutes, à l’effet que j’ai déjà représenté M. Binette dans le passé. De plus, j’ai représenté un autre témoin dans cette affaire. Devant ces faits, je ne suis plus en mesure de représenter M. Moar », a mentionné Me Robert Loiseau.
Devant ce coup de théâtre, l’audience a été suspendue durant plusieurs minutes. Lors de la reprise, l’accusé a demandé de reporter la cause au 21 mars, pour la forme, afin de pouvoir se constituer un nouveau procureur.
Une ordonnance de non-publication empêche les médias de dévoiler le contenu du témoignage du policier. Rappelons simplement qu’une altercation aurait éclaté entre le suspect et la victime.
M. Binette serait décédé dans la nuit du 1er mars. Ce n’est qu’une trentaine d’heure plus tard que les services d’urgence ont été appelés à se rendre dans un logement du boulevard Saint-Anne à Joliette, où le corps de la victime gisait au sol dans un logement.
Outre l’accusation d’homicide involontaire, Moar fait aussi face à deux chefs de menace et un bris de condition.
