Aide alimentaire : le gouvernement fait marche arrière

Courtoisie

C’est confirmé : à la suite du combat mené par les député(e)s du Parti Québécois André Villeneuve (Berthier) et Véronique Hivon (Joliette), de concert avec le député de Lac-St-Jean et porte-parole du Parti Québécois en matière d’éducation, Alexandre Cloutier, ainsi que François Breault du Syndicat de l’enseignement du Lanaudière, l’aide alimentaire dans les écoles québécoises en milieu défavorisé sera maintenue.

Cette volte-face du gouvernement est accueillie avec un grand soupir de soulagement par les élu(e)s péquistes du Nord de la région. « Ce sont des centaines d’enfants qui à défaut de cette aide, auraient dû débuter leur journée le ventre vide. Comment peut-on apprendre, se concentrer et réussir à l’école dans de telles conditions? C’était tout simplement inadmissible et inhumain! », ont réagi les député(e)s, dans la foulée de l’annonce faite par le ministre Proulx.

Les nouvelles méthodes de calcul du ministère de l’Éducation avaient pour effet de couper complètement l’aide octroyée à quatre écoles de la Commission scolaire des Samares. C’est le député de Berthier, André Villeneuve qui a sonné l’alarme, appuyé par ses collègues de Lanaudière Nord et d’Alexandre Cloutier, qui a mené la charge à l’Assemblée nationale, pressant le gouvernement de revenir sur sa décision. « Alexandre est intervenu à plusieurs reprises en chambre afin de faire comprendre au ministre que les nouveaux critères d’attribution étaient complètement incohérents et injustifiés et priveraient des jeunes issus de milieux socio-économiques défavorisés d’une aide indispensable. Heureusement, M. Proulx a fini par entendre raison », ont déclaré M. Villeneuve et Mme Hivon.

« Nous sommes fiers d’avoir fait reculer le gouvernement sur cette question, en travaillant étroitement avec M. Breault et le Syndicat de l’enseignement du Lanaudière. C’est la preuve que lorsqu’on unit nos forces, élus et représentants de la société civile, on peut faire bouger les choses», ont poursuivi les députés.

En plus de récupérer les sommes qui avaient été amputées aux établissements scolaires de la région et du Québec, la lutte devrait permettre à l’école Barthélémy-Joliette, qui auparavant n’y avait pas droit, d’avoir accès à ce soutien pour l’aide alimentaire. Les deux député(e)s promettent néanmoins de demeurer vigilants : «Nous allons nous assurer que les montants annoncés par le ministre et versés à compter du mois de septembre  seront suffisants pour répondre aux besoins de nos élèves. C’est à l’impact réel sur le terrain  que  nous porterons une attention particulière », ont-ils indiqué.

« Nous avons une responsabilité, au Québec : celle de faire en sorte que toutes les conditions soient réunies pour assurer la réussite éducative, et que tous enfants aient une chance égale de réussir », de conclure les député(e)s.