Les fréquents épisodes d’événements climatiques extrêmes et changeants ont infligé aux plantes un stress, augmentant d’autant le risque de baisse de rendements des cultures et compromettant ainsi la performance économique des exploitations agricoles. C’est là le constat qu’Agro-100 a dressé au cours des dernières semaines, en s’imposant une réflexion stratégique menant à la recherche de solutions.
Nous devons plus que jamais faire preuve de créativité et de pertinence afin de contourner ou d’endiguer la prolifération de ces situations symptomatiques » a dit aujourd’hui le président et chef de la direction d’Agro-100, Stéphane Beaucage en insistant sur le fait que plus que tous les autres stress, la sécheresse impacte en premier lieu et de façon grave la croissance et la productivité de la plante ainsi la qualité de la récolte, toutes productions confondues. Appuyé en cela par le docteur en biologie végétale Régis Baziramakenga, aussi directeur de la Recherche & Développement d’Agro-100, dont les projets de recherche sont réalisés dans les serres et laboratoires de l’Université Laval, monsieur Beaucage a souligné qu’au surplus, l’effet négatif de la sécheresse est actuellement renforcé par des températures extrêmes et les canicules entraînant une multiplication des risques.
Lorsque les tissus végétaux s’échauffent, le développement phénologique d’une culture, qui est conditionné par le cumul des unités thermiques, est accéléré, ce qui se traduit par une moindre durée des phases phénologiques et donc une faible exploitation des ressources » a pour sa part déploré le docteur Régis Baziramakenga qui souligné par ailleurs qu’en situation de stress, la plante met, heureusement, en place des mécanismes d’adaptation pour rééquilibrer son statut hydrique en diminuant fortement la transpiration, au dépend d’une partie de son métabolisme. Les plantes adaptées aux conditions de stress ont la capacité génétique de synthétiser des substances protectrices (appelés osmolytes ou osmoprotecteurs) qui augmentent la pression osmotique dans la cellule afin d’éviter la fuite de l’eau et des nutriments hors de la cellule aboutissant à sa mort.
Tous les experts conviennent, de préciser monsieur Beaucage, que certaines pratiques agronomiques permettent de réduire les risques associés aux aléas climatiques : on a qu’à penser à l’irrigation adaptée, aux choix des variétés, au travail du sol, aux amendements, mais aussi à la nutrition des plantes qui exerce une influence décisive sur leur résistance au stress.
La nutrition foliaire peut pallier ces ruptures en apportant les nutriments clé sous une forme assimilable par la feuille et augmenter la tolérance à la sécheresse en maintenant les processus physiologiques clés pendant les périodes plus sèches et plus chaudes. Parmi les nutriments, le potassium, le calcium et quelques oligo-éléments jouent un rôle crucial dans la tolérance au stress hydrique; le potassium permettant de réduire la sensibilité des plantes au stress hydrique.
Composant fondamental des organes de la plante, des membranes cellulaires : un apport ciblé de calcium par voie foliaire s’avère donc bénéfique tout comme le bore qui est indispensable à l’activité des méristèmes et la formation du pollen tout comme le magnésium, le manganèse, le cuivre, le fer et le zinc qui participent de façon importante à la neutralisation des ROS.
À la fin du stress, la plante aura un besoin accru d’énergie directement assimilable pour un redémarrage rapide de tous les processus métaboliques et une reprise de la végétation » a poursuivi le docteur Baziramakenga en insistant sur le fait que la qualité du sol n’est pas à négliger dans la prévention des stress environnementaux, soulignant qu’une mauvaise structure et un compactage du sol réduisent l’aération du celui-ci, sa capacité de rétention de l’eau et la disponibilité des nutriments; ce qui accentue les effets néfastes de la sécheresse.
Enfin, le président d’Agro-100 a soutenu que l’entreprise mettait à la disposition des producteurs agricoles toute une panoplie de solutions innovantes et performantes pour combattre les divers stress et sécuriser les rendements et la qualité des récoltes telles les engrais foliaires Kali-T (potassium), Poma ou Agro-Ca (calcium) et Agro-B Mobilité (bore) alors que du côté de la qualité des sols, les nutrichaulants proKa, AgroCal 500, Catalis et CalPoMag peuvent améliorer la structure du sol tout en fournissant aux plantes une combinaison-clé de nutriments essentiels dont elles ont réellement besoin.
Monsieur Beaucage a conclu en précisant que dans les conditions climatiques extrêmes et imprévisibles, toute réussite pour contrer les impacts nocifs réside essentiellement dans la prévention.