Explosion des ventes dans la région de Joliette au troisième trimestre

Photo courtoisie

La Chambre immobilière de Lanaudière (CIL) vient de publier les plus récentes statistiques du marché immobilier résidentiel de l’agglomération de Joliette, établies d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers. Ainsi, 141 ventes résidentielles ont été réalisées au cours du troisième trimestre de 2019, ce qui représente une hausse de 70 % par rapport au même trimestre en 2018 et une troisième augmentation trimestrielle consécutive.

Chacune des trois principales catégories de propriétés a connu une forte croissance de son activité au cours des mois de juillet à septembre 2019. Un total de 104 maisons unifamiliales ont changé de mains, soit plus que le double qu’à la même période l’an dernier (+53 %), de même que 21 copropriétés (contre 10) et 16 plex de 2 à 5 logements (contre 5).

Le nombre d’inscriptions en vigueur a diminué de 8 % par rapport au troisième trimestre de 2018, alors qu’en moyenne, 261 propriétés résidentielles étaient à vendre lors des mois de juillet à septembre. L’offre de maisons unifamiliales a fléchi de 5 %, avec 198 propriétés inscrites. Le nombre de copropriétés à vendre s’est chiffré à 30, soit cinq de moins qu’il y a un an, tandis qu’on comptait 31 petits immeubles locatifs sur le système Centris (contre 39).

Au chapitre des prix, à la suite d’un léger repli de 2 % au trimestre précédent, le prix médian des unifamiliales s’est accru d’un solide 12 % pour atteindre 217 000 $.

Enfin, le délai de vente moyen pour l’unifamiliale a diminué de 12 jours, alors que les vendeurs devaient patienter 69 jours en moyenne avant que leur propriété ne trouve preneur. « Nous n’avions pas vu de délai de vente aussi court depuis 2010, signe que les conditions du marché continuent de se resserrer dans la région », souligne Julie Saucier, présidente et chef de la direction de l’APCIQ. « L’inventaire de maisons unifamiliales représente désormais seulement 6,6 mois de vente, donnant un net avantage aux vendeurs lors des négociations », ajoute-t-elle.

Ventes résidentielles au Québec : un nouveau trimestre record pour une période estivale

L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) vient de publier les plus récentes statistiques du marché immobilier résidentiel de la province de Québec établies d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers. Ainsi, 21 662 ventes ont été réalisées au Québec de juillet à septembre, ce qui constitue un record pour cette période de l’année et une progression de 16 % par rapport au troisième trimestre de 2018. Une telle hausse n’avait pas été enregistrée depuis le 3e trimestre de 2003. Ceci porte à 21 le nombre de trimestres consécutifs de croissance de l’activité sur le marché résidentiel québécois.

Voici les autres faits saillants du troisième trimestre de 2019.

Ventes

◼ Toutes les catégories de propriétés ont enregistré des hausses de ventes, mais la copropriété et les plex  de deux à cinq logements se sont démarqués en faisant un bond de 19 % avec respectivement 5 227 et 1 817 transactions. Pour leur part, les ventes de maisons unifamiliales ont connu une augmentation substantielle de 14 % (14 505 transactions).

◼ Sur le plan géographique, toutes les régions métropolitaines de recensement (RMR) ont enregistré des hausses de ventes à deux chiffres :  Québec (+24 %),  Trois-Rivières (+22 %),  Gatineau (+18 %), Montréal (+13 %), Saguenay (+13 %) et  Sherbrooke (+12 %).

◼ Plusieurs centres urbains de plus petite taille ont également connu un troisième trimestre exceptionnel au chapitre des  ventes, notamment les agglomérations de Joliette  (+70 %), Shawinigan (+41 %), Thetford Mines (+41 %) et Saint-Hyacinthe (+38 %). De nombreux autres centres urbains ont enregistré des augmentations oscillant entre 15 % et 35 %.

Inscriptions en vigueur

◼ La baisse tendancielle de l’offre s’est poursuivie pour un quinzième trimestre consécutif. De juillet à septembre, on a dénombré une moyenne de 54 522 propriétés à vendre selon le système Centris des courtiers immobiliers, soit 12 % de moins qu’à la même période en 2018.

◼ La diminution du nombre de propriétés à vendre depuis un an est particulièrement prononcée dans les RMR de Gatineau (-23 %), Montréal (-21 %) et Sherbrooke (-17 %).

« Les ventes continuent de battre des records à l’échelle provinciale au 3e trimestre de 2019. Ainsi, il est bien clair que la région de Montréal n’a pas le monopole du dynamisme du marché, qui s’est généralisé aux autres régions métropolitaines et à de nombreuses agglomérations du Québec », constate Charles Brant, directeur du Service d’analyse du marché de l’APCIQ.  « Il en résulte une baisse souvent rapide des inscriptions en vigueur et, dans plusieurs cas, de hausses notables des prix. On observe ainsi un effet de rattrapage dans les marchés en reprise ou des signes de surchauffe, notamment pour la copropriété, dans les marchés les plus tendus, comme celui de Montréal. »

Prix

◼ Dans l’ensemble de la province, le prix médian des maisons unifamiliales a atteint 255 000 $ au troisième trimestre de 2019, soit une hausse de 3 % sur un an.

◼ Les hausses de prix les plus remarquables (et non exhaustives) pour l’unifamiliale ont été enregistrées dans les agglomérations de  Mont-Tremblant (+28 %), Shawinigan (+19 %), Sorel-Tracy (+14 %), Joliette (+12 %) et de Saint-Hyacinthe (+9 %) ainsi que dans la RMR de Gatineau (+6 %).

◼ Du côté des copropriétés, le prix médian a lui aussi progressé de 6 % à l’échelle du Québec, la moitié d’entre elles ayant été vendues à plus de 255 000 $.

Délais de vente

◼ Finalement, les propriétés vendues au troisième trimestre ont trouvé preneur plus rapidement qu’il y a un an. Les unifamiliales se sont vendues en 96 jours en moyenne, soit 12 jours de moins qu’à la même période un an plus tôt.

◼  Le délai de vente moyen des copropriétés a aussi passablement diminué depuis un an. À l’échelle de la province, une copropriété vendue au cours des mois de juillet à septembre 2019 est demeurée sur le marché 91 jours, un recul de 23 jours. Il s’agit du treizième trimestre consécutif de réduction du délai de vente moyen pour les copropriétés et du 11e pour les unifamiliales.