Mobilisation en appui aux grévistes de Princeville

Photo courtoisie

Le 16 décembre, des travailleuses et travailleurs affiliés à la CSN de plusieurs usines du groupe Olymel ont signifié à leur manière, leur appui au blitz de négociation qui a débuté dimanche matin entre l’employeur et le Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN.

« Dimanche matin, nous avons débuté un blitz de négociation de la dernière chance dans le but d’arriver à une entente de principe dès que possible et avant la période des fêtes », a souligné Steve Houle, président du syndicat. « Pour y arriver, nous avons demandé à tous les intervenants susceptibles de faire entendre raison à Olymel d’y participer. Nous avons donc avec nous une équipe élargie qui appuie tous nos efforts pour y arriver et nous avons confiance d’y parvenir. Mais pour nous, il est vraiment minuit moins une. Si Olymel veut régler, c’est maintenant que ça doit se passer », de rajouter monsieur Houle.

« Au début de cette huitième semaine de grève et à une semaine avant le début des fêtes, nous espérons vivement  que  nos  efforts  et  les  actions  de  soutien  d’aujourd’hui  à  la  négociation  des  travailleuses  et travailleurs de Princeville inciteront Olymel à régler la négociation de bonne foi et le plus rapidement possible. Nous sommes entièrement en appui aux grévistes et il n’est pas question d’abandonner alors qu’Olymel a réalisé des surplus records ces trois dernières années et que, selon de nombreux experts, les perspectives d’avenir sont plus que reluisantes. Il est donc temps que ça se reflète dans les conditions de travail offertes à ses salarié-es », de déclarer Patricia Rivest, présidente du Conseil central de Lanaudière.

En 2005, les travailleuses et travailleurs d’Olymel Princeville ont subi une baisse de salaire de l’ordre de 5,40 $ l’heure. Sans cette baisse, leur taux horaire moyen serait de 25,92 $ au lieu des 19,91 $ versés actuellement.

« Comme nous l’avons fait dans le passé, nous démontrons aujourd’hui toute la détermination que la CSN peut déployer pour appuyer les syndicats en lutte. Quand des travailleuses et travailleurs vivent une injustice dans leur milieu de travail, c’est tout notre mouvement qui est touché. Voilà pourquoi nous serons là, en appui à cette lutte jusqu’à ce que le syndicat obtienne un règlement à la hauteur de ce que ces travailleuses et travailleurs produisent chaque jour, des produits de haute qualité qui font d’Olymel l’un des meilleurs joueurs mondiaux dans la transformation du porc », de conclure madame Rivest.

En grève générale illimitée depuis le 28 octobre dernier, les grévistes poursuivent leurs moyens de pression dans le but de faire entendre raison à leur employeur ainsi qu’à la Coopérative fédérée qui possède Olymel.