La CSN appelle les travailleurs et travailleuses en restauration de la région à se syndiquer

Courtoisie Conseil central de Lanaudière-CSN

Lors d’un point de presse qui s’est tenu au Conseil central de Lanaudière à Joliette, le 7 décembre, la présidente du conseil central, Francine Ranger a lancé un appel aux travailleurs et aux travailleuses issus de la restauration à devenir membre du Syndicat des employé-es de la restauration-CSN.

« Pour améliorer ses conditions de travail, il n’existe pas mille solutions. Encore aujourd’hui la syndicalisation demeure le meilleur moyen pour rehausser son salaire ou bonifier ses conditions, a expliqué d’entrée de jeu Francine Ranger. En restauration les besoins sont criants ».

« D’un restaurant à l’autre, les conditions varient, explique pour sa part le président du SER-CSN, David Bergeron-Cyr. Les principaux irritants concernent les horaires, le salaire, le respect de l’ancienneté et la santé et la sécurité du travail. Malheureusement, ces problèmes sont présents dans tous les types de restaurants et pas seulement dans la restauration rapide » a précisé David Bergeron-Cyr.

Le SER–CSN

Accrédité il y a quelques mois, le SER–CSN regroupe déjà les employé-es du Burger King de Granby et ceux du Roi du Coq Rôti de Sherbrooke. « Le SER–CSN est le meilleur outil offert aux travailleurs pour se prendre en main et faire cesser l’arbitraire et le manque de respect. Tous ceux qui veulent améliorer leur sort peuvent nous contacter. C’est totalement confidentiel et ça n’engage à rien » a déclaré de son côté Patricia Rivest, vice-présidente du Conseil central de Lanaudière.

Lanaudière, terreau fertile

Le territoire de Lanaudière compte près de 900 restaurants, dont 650 avec service complet et 250 à service restreint, incluant la restauration rapide. « Bon nombre de ces commerces font de très bonnes affaires, mais malgré tout continuent à ne pas traiter leurs employé-es à leur juste valeur. Offrir de bonnes conditions à son personnel comporte des avantages indéniables pour les propriétaires, particulièrement en période de rareté de main-d’oeuvre » a renchéri Francine Ranger. 

Au Québec, près de la moitié des employé-es oeuvrant en restauration sont âgés de 25 à 44 ans. Plus de 60 % du personnel de salle est à temps plein et c’est plus de 70 % du personnel de cuisine qui fait 30 heures ou plus par semaine.