1 216 791 raisons de donner de meilleures conditions d’exercice aux profs!

Photo courtoisie

À l’occasion de la Semaine des enseignantes et des enseignants 2020, qui se déroule du 2 au 8 février, la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) et le Syndicat de l’enseignement du Lanaudière tiennent à remercier chaleureusement les enseignantes et enseignants du Québec pour leur excellent travail auprès des élèves des écoles et des centres, malgré des conditions d’exercice qui sont loin d’être faciles. Le ministère de l’Éducation a choisi le thème « 1 216 791 bonnes raisons de leur dire merci! », en référence au nombre d’élèves dans le système scolaire québécois.

« Merci aux profs de porter encore et toujours l’école à bout de bras, même si les bras viennent à manquer. Vous faites de petits miracles tous les jours pour les élèves qui sont devant vous dans les écoles et les centres. Vous avez un impact positif inestimable dans leur vie. Il est plus que temps que vous ayez des conditions d’exercice à la hauteur de vos besoins et qui vous permettent enfin de souffler un peu », a déclaré François Breault, président du Syndicat de l’enseignement du Lanaudière.

Le Syndicat de l’enseignement du Lanaudière SEL-CSQ trouve que le thème du ministère de l’Éducation est particulièrement ironique alors que, d’une part, le projet de loi no 40 attaque l’autonomie professionnelle des enseignantes et enseignants et que, d’autre part, les demandes patronales inacceptables qu’il a déposées visent à alourdir la tâche et à en imposer encore plus aux profs.

« Le dépôt patronal reçu avant les Fêtes demande aux enseignants d’en faire encore plus : plus d’élèves dans les classes, plus d’heures de travail par jour, dans la semaine et dans l’année, plus de tâches imposées pour compenser la pénurie de personnel, moins d’autonomie professionnelle, plus de reddition de comptes, le tout avec une augmentation salariale en deçà de l’inflation. Pour nous, c’est clair, il y a 1 216 791 raisons d’avoir de meilleures conditions d’exercice », conclut Josée Scalabrini, présidente de la FSE-CSQ.