Toute résilience serait futile : récit d’une survivante de violence conjugale et militante féministe

Courtoisie Les Éditions Québec Amérique

Julie S. Lalonde, militante féministe et conférencière, lève le voile sur un secret qu’elle a gardé pendant plus d’une décennie. Tout en dénonçant publiquement la violence faite aux femmes, elle subissait, en silence, la traque de son ex devenu harceleur obsessionnel. Un récit bouleversant et nécessaire, qui ouvre nos yeux sur des réalités qu’on ignore trop souvent.

Toute résilience serait futile relate le parcours d’une victime imparfaite, critiquée pour ne pas avoir toujours résisté à son ex Xavier – un homme qu’elle a d’abord aimé et fiancée, puis qui est peu à peu devenu manipulateur, contrôlant et violent. L’autrice raconte les dix années passées sous son emprise après leur séparation. Elle témoigne de sa vingtaine vécue dans l’isolement et sous la surveillance constante de son agresseur – dix années qu’elle ne reverra jamais. Surtout, elle dénonce la pression sociétale et les attentes irréalistes qu’on a envers les victimes, et les difficultés à se reconstruire après des abus prolongés. Une chance inouïe a permis à Julie d’échapper au pire, mais son combat pour les survivantes continue.

À travers ce puissant récit, Julie S. Lalonde explore la complexité des émotions vécues par les victimes de violence et les sentiments contradictoires qui les habitent. Elle montre à quel point les institutions et la société en général ont encore du chemin à faire pour soutenir les victimes ; à quel point la sacro-sainte résilience peut empêcher la souffrance de s’exprimer. Son écriture vive et directe rend ce témoignage captivant, tout en dévoilant crûment les angles morts du système judiciaire dès qu’il est question de violence faite aux femmes.

Une perspective nouvelle et nécessaire sur la violence faite aux femmes, offrant une voix rare et forte à celles qui ont trop souvent été réduites au silence… pour de bon.

Julie S. Lalonde, autrice

Julie S. Lalonde est une militante pour les droits des femmes et une conférencière dont l’expertise est reconnue à l’international. Elle travaille avec divers organismes féministes qui se sont donné pour mission, entre autres, de mettre fin à la violence sexuelle, de sensi­biliser les témoins passifs et de créer des communautés de soutien. Elle est fré­quemment sollicitée dans les médias pour traiter d’enjeux de violence envers les femmes et son travail a été cité par Al JazeeraThe National de CBCThe Agenda sur la chaîne TVO, ainsi que les magazines WiredVice et FLARE. Elle a été lauréate du Prix du Gouverneur général en commémoration de l’affaire «personne».

Marie Frankland, traductrice

Née à Montréal et titulaire d’une maîtrise en études françaises, Marie Frankland est traductrice littéraire spécialisée en poésie et en roman ainsi qu’adaptatrice pour le doublage. Elle a remporté le prix John-­Glassco pour sa traduction du recueil The Rocking Chair, d’A.M. Klein, en 2007, et a été finaliste au Prix de traduction de la Quebec Writers’ Federation en 2012. En plus d’avoir été finaliste au Prix litté­raire du Gouverneur général en 2007, en 2015 et en 2023, elle a remporté ce prix en 2021 pour sa traduction des poèmes complets d’Elizabeth Smart.