Le Service intégré pour les enfants de Lanaudière (SIEL) dresse le bilan de sa première année de développement, de démarrage et d’implantation. Cette initiative régionale, pilotée par le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Lanaudière avec le soutien du ministère de la Santé et des Services sociaux, a permis de traiter, à ce jour, plus de 500 situations d’abus et de maltraitance chez les enfants grâce à une approche conjointe et unifiée.
Une approche collaborative au cœur du succès
Le SIEL répond à la nécessité d’une intervention concertée dans les situations d’abus et de maltraitance envers les enfants. Le projet réunit la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ), la Direction du programme jeunesse et la Direction des programmes santé mentale et dépendance du CISSS, les 8 corps policiers de la région, de même que le directeur des poursuites criminelles et pénales. Ensemble, ils partagent une même volonté : agir rapidement et de manière coordonnée pour assurer la sécurité et le bien-être des enfants.
Depuis l’hiver 2024, des rencontres quotidiennes permettent d’analyser chaque situation signalée à la DPJ pour des motifs d’abus physiques, sexuels ou de négligence grave. Ces discussions placent l’intérêt de l’enfant au centre des interventions et visent à assurer une réponse adaptée à ses besoins et aux particularités de chaque situation. Cette approche a permis d’harmoniser les pratiques et de mieux coordonner les interventions entre les partenaires. Non seulement elle a contribué à une meilleure compréhension des mandats et des enjeux respectifs, mais elle permet surtout de garantir une meilleure protection de l’enfant et un accompagnement approprié.
Des résultats concrets et éloquents
Dans le constat du premier bilan semi-annuel, couvrant la période du 8 janvier au 8 juillet 2025, 325 situations ont été traitées dans le cadre des rencontres quotidiennes de liaison et de planification, démontrant l’efficacité du modèle des services intégrés. Les cas concernaient principalement des situations d’abus ou de risques d’abus sexuels (50 %, soit 164 situations) et d’abus ou de risques d’abus physiques (48 %, soit 155 situations).
L’expérience de cette première année ainsi que ces données témoignent des besoins dans la région de même que de la pertinence de ces services intégrés et de cette approche collaborative pour répondre aux situations les plus préoccupantes des enfants.
Les partenaires du SIEL maintiennent leur engagement envers cette démarche, reconnaissant son importance dans la protection des enfants les plus vulnérables. Cette initiative s’inscrit dans une volonté régionale de consolider et de faire évoluer des pratiques d’intervention qui placent le bien-être et la sécurité de l’enfant au centre des priorités.
