Véhicules électriques: le Bloc Québécois demande le retour aux incitatifs financiers

Patrick Bonin, porte-parole du Bloc Québécois en matière d’Environnement et Changements climatiques

Le porte-parole du Bloc Québécois en matière d’Environnement et Changements climatiques, Patrick Bonin, réclame un retour immédiat des incitatifs fédéraux à l’achat de véhicules électriques qui ont été abandonnés par les libéraux.

Alors que le Canada vit sa deuxième pire saison pour les feux de forêt, le Bloc Québécois s’inquiète des retards et reculs des libéraux dans la lutte contre les changements climatiques.

« Ottawa tarde à rétablir ses propres incitatifs, malgré les engagements exprimés par les ministres Dabrusin et Joly. Le Québec, qui a remis en place ses incitatifs à l’achat de véhicules électriques, n’a pas à assurer seul la transition énergétique. Le Canada doit assumer sa part de responsabilité. Après de nombreux reculs sur leurs politiques environnementales, les libéraux ne doivent pas répéter l’histoire et ils doivent remettre en place rapidement les incitatifs à l’achat de véhicules électriques, comme ils s’y sont engagés. », a réclamé Patrick Bonin.

En arrêtant abruptement ses incitatifs à l’achat de véhicules électriques, le fédéral a engendré un ralentissement dans les ventes de véhicules électriques au Québec et au Canada, au vent contraire des objectifs fédéraux en la matière.

« L’amateurisme et le manque de prévisibilité du gouvernement a créé un véritable fiasco. En ne réactivant pas rapidement les incitatifs à l’achat, les libéraux sabotent eux-mêmes les chiffres de vente de véhicules électriques, alors que de nombreux consommateurs retardent l’achat d’un véhicule électrique en attendant que le gouvernement respecte sa promesse de remettre les rabais en place. Cette année, plus de 89 % des véhicules neufs vendus en Norvège sont électriques : on ne peut pas rester à la traîne. », a renchérit le député de Repentigny.

« L’électrification est non seulement possible, mais souhaitable pour le portefeuille des Québécois, pour leur santé et pour le climat alors que le Québec prend le chemin de la filière batterie. Les véhicules électriques coûtent moins cher à entretenir et avec un incitatif à l’achat, ils deviennent une option plus accessible. Enfin, il est temps de faire un choix clair, mieux vaut miser sur l’électricité renouvelable produite chez nous que sur le pétrole de l’Ouest – qui disons-le – est responsable de 31% des GES et ça, c’est sans compter le secteur des transports », a conclu Patrick Bonin.