Ce sont des investissements de pointe majeurs qu’Agro-100 vient de consacrer à la mise en place d’un complexe industriel inédit, dans la foulée de l’intégration d’Axter Agroscience, spécialisée dans les biostimulants, et acquise par l’entreprise en 2021. Ces nouvelles infrastructures permettent aujourd’hui à Agro-100 de se distinguer largement dans les marchés, grâce, notamment, à la synergie développée par la mise en commun des expertises de l’une et l’autre qui lui procure une nette longueur d’avance.
Situé à Joliette même, sur un site de 30 000 m², ce complexe comporte dorénavant un total de 9 bâtiments, dont 2 usines de fabrication, 5 entrepôts, des espaces à bureaux et 1 atelier d’entretien des équipements. Cette nouvelle usine à la fine pointe de la technologie compte sur le fait que chaque produit suivra dorénavant un itinéraire exclusif de production jusqu’à sa mise en réservoir ; ce qui réduira tout risque de contamination, en plus d’éviter l’utilisation d’eau de nettoyage. Sur le plan environnemental, le complexe bénéficie par ailleurs d’un système de récupération des eaux qui réduit radicalement l’accès à la ressource hydrique qui sera continuellement revalorisée. « Ce nouveau complexe de production nous assure un avantage stratégique et concurrentiel de premier ordre », a dit aujourd’hui le président et chef de la direction, Stéphane Beaucage, tout en spécifiant que ces nouvelles installations de production de fertilisants liquides et de biostimulants offriront une capacité de production de 10 millions de litres d’urée liquide et jusqu’à 16 millions de litres par an d’Agro-Foliaires et de biostimulants.
Pour ce dernier, cette transformation du train technologique d’Agro-100 s’aligne sur l’observation des grandes mutations de marché et sur les défis propres aux agriculteurs que réserve l’avenir à court terme en matière de production alimentaire. Monsieur Beaucage en tient pour preuve un récent rapport commandé par le groupe financier RBC et produit en collaboration avec le Centre pour l’avenir du Canada de BCG (Boston Consulting Group) et l’Arrell Food Institute de l’Université de Guelph en Ontario.
Ce rapport révèle que le Canada devra accroître sa production alimentaire de 25 % d’ici 2050, au seul chapitre du maintien de sa contribution à l’alimentation de la population mondiale qui va sans cesse grandissant, sans compter l’obligation de résultat dans la diminution de l’impact des pratiques agricoles sur l’environnement, et ce, sans trop augmenter la superficie des terres utilisées.
« Agro-100 est aussi avantageusement positionnée pour l’avenir à court, moyen et long terme avec ses investissements dans des programmes de recherche et développement novateurs visant à identifier des méthodes et des technologies innovantes propres à rendre les pratiques agricoles plus durables », a poursuivi monsieur Beaucage. Il a cité en exemple le développement de technologies comme Oligo Prime, avec ses biostimulants qui renforcent les défenses naturelles de la plante contre les stress abiotiques, active les réponses de croissance et favorise l’atteinte du plein potentiel de rendement. En matière de sécurité d’approvisionnement, monsieur Beaucage a insisté sur le fait que l’entreprise a maintenant accès à une capacité de stockage des produits finis à raison de 386 000 litres pour le vrac et 250 000 litres pour les bidons et conteneurs. Pour ce qui est des matières premières en vrac, Agro-100 jouira d’une capacité de stockage nettement améliorée de 220 000 litres. Dans sa couverture stratégique des marchés de l’est du Canada, Agro-100 2 points de distribution en Ontario qui s’ajoutent aux installations du Québec.
Monsieur Beaucage a conclu en se disant convaincu que ce complexe unique de fabrication de fertilisants liquides au Québec apportera au secteur agricole une importante valeur ajoutée avec des produits écoresponsables exclusifs et distinctifs capables de procurer aux producteurs agricoles des augmentations de rendement et de qualité de leurs récoltes en maximisant la santé des plantes et du sol, peu importe les types de cultures ; maraîchères, fruitières, de la pomme de terre et même celles du secteur des grandes cultures, et ce, à la grandeur des régions à forte densité agricole.