La Sûreté du Québec a confirmé, en début de soirée, le 16 janvier, que les trois personnes qui manquaient à l’appel à la suite de la violente explosion qui a ravagé l’entreprise Propane Lafortune à Saint-Roch-de-l’Achigan, quelques jours plus tôt, le 12 janvier, ont été localisées au cours des dernières heures.
« Les recherches ont permis de localiser ces trois personnes. L’analyse de la scène se poursuit par les enquêteurs des Crimes majeurs de la SQ et des techniciens en scène d’incendie », a déclaré l’agente Hélène St-Pierre, porte-parole de la Sûreté du Québec.
Les trois personnes manquantes étaient Céline Pilon et France Desrosiers, deux employées, et un sous-traitant, qui se trouvait sur les lieux au moment de l’explosion. On devrait procéder à leur identification au cours des prochains jours, à la suite d’une autopsie qui sera effectuée sur leurs corps au Laboratoire de science judiciaire et de médecine légale.
Par ailleurs, le corps policier provincial n’a pas voulu confirmer les informations qui ont circulé, au cours des dernières heures, voulant que la thèse de la négligence criminelle soit étudiée.
« Il est encore trop pour se prononcer sur la cause et les circonstances de cet incendie. Par contre, certaines démarches légales seront effectuées afin de permettre aux enquêteurs de poursuivre leur travail », s’est limité à dire l’agente St-Pierre.
Rappelons que la violente explosion, suivie d’un incendie, a eu lieu en fin d’avant-midi, le 12 janvier, vers 11 h 17 dans le bâtiment commercial situé sur le rang Rivière-Nord.
Il y avait eu embrasement généralisé de la bâtisse. Au moins une cinquantaine de pompiers de la MRC de Montcalm, Rawdon, Repentigny, Saint-Charles-Borromée, Saint-Lin-Laurentides et Sainte-Julienne avaient participé à l’intervention. L’incendie avait été maîtrisé vers 20 h 30, la même journée.
Messe spéciale de solidarité
Plusieurs résidents et résidentes de la municipalité de Saint-Roch-de-l’Achigan ont participé, le 15 janvier, en avant-midi, à une messe spéciale de solidarité envers tous les gens touchés de près ou de loin par cette tragédie.
Le curé de la paroisse, Claude Ritchie, a notamment souligné à ses paroissiens et paroissiennes que l’église devenait ainsi un lieu de recueillement et de réconfort.