Pour la quatrième fois depuis le début de la campagne électorale, le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon, était de passage dans le comté de Joliette, en fin d’avant-midi, le 1er octobre.
Le chef péquiste est venu à la rencontre de la cinquantaine de militants présents au local électoral de la candidate dans Joliette, Véronique Venne.
« Comme disait Jacques Parizeau, sortir, parler et convaincre. Il nous reste 48 heures pour faire exactement ça et dire à un indécis ou une personne qui n’est pas certaine d’aller voter, de les convaincre de dire que mon premier choix est le Parti Québécois, parce qu’on tient à notre démocratie, parce qu’on tient à ces enjeux fondamentaux qui déterminent notre avenir », a déclaré M. St-Pierre Plamondon dans un bref message aux gens présents.
Il ajoute que la population devra se poser des questions, d’ici le 3 octobre. « Veut-on une opposition forte ou le pouvoir absolu à François Legault. Si on veut une opposition forte, quelle opposition voulons-nous? Le Parti Québécois sera une opposition officielle efficace, constructive et respectueuse».
En entrevue au Lanauweb, le chef du Parti Québécois est revenu sur les événements de la veille qui ont mené à l’exclusion de deux candidats dans Lanaudière, Pierre Vanier dans Rousseau, et Catherine Provost dans l’Assomption, concernant le partage de certaines publications de ceux-ci, en 2015 et 2016 en lien avec de nombreux messages antimusulmans, sur les réseaux sociaux. « Le rôle d’un chef, le leadership au fond, c’est de prendre des décisions qui sont parfois difficiles mais dans l’intérêt de la société et du parti. C’est ce que j’ai fait. Je rappelle aux gens qu’au-delà que quelqu’un ait pu partager sur Facebook en 2015 ou liker sur Twitter en 2010, il se trouve devant nous des questions fondamentales comme l’avenir du français, la question climatique et des questions sociales comme la dignité de nos aînés. Ce sont ces question-là qui devraient occuper notre réflexion à quelques heures, quelques jours d’un scrutin qui est très important pour l’avenir du Québec », a souligné Paul St-Pierre Plamondon.
« Je me sens rassurée de voir le chef dans mon comté pour une troisième fois en quelques semaines. Confiante d’avoir pris la bonne décision de me présenter comme candidate pour ce grand parti-là pour lequel je crois depuis le tout début », a conclu Véronique Venne.
