L’homme soupçonné d’être à l’origine d’une tentative de meurtre, en soirée, le 4 octobre 2021, à Sainte-Julienne, subira une enquête préliminaire en novembre.
Yannick Martel, 43 ans, de Salaberry-de-Valleyfield, était de retour au palais de justice de Joliette, cet après-midi (20 septembre), par visio-conférence, pour la suite des procédures.
Son avocat, Me François Létourneau-Prézeau, a demandé la tenue d’une enquête préliminaire de cinq jours. Celle-ci aura lieu dans la semaine du 21 novembre pour cinq jours d’audiences.
Par ailleurs, l’évaluation psychiatrique dans le but de déterminer la responsabilité criminelle de l’accusé n’est pas encore terminée.
« Certains propos tenus par mon client ainsi que certains éléments de son dossier médical justifient une telle demande, avait expliqué à la cour Me Létourneau-Prézeau, lors d’une audience qui s’est déroulée en juillet dernier,
Cette évaluation psychiatrique est effectuée à l’institut Philippe-Pinel de Montréal. En raison d’un manque d’effectifs, la rencontre avec le médecin psychiatre n’a toujours pas eu lieu. Le retour d’évaluation a été fixé au 5 octobre.
Rappelons que M. Martel est accusé de tentative de meurtre, d’agression armée, de voie de fait causant des lésions, voie de fait grave, menace de mort, conduite dangereuse et fuite.
Rappel des faits
Rappelons que vers 19h45, le 4 octobre 2021, les policiers de la SQ, du poste de la MRC de Montcalm, avaient été appelés à se rendre dans une résidence de la route 337.
Sur place, une femme de 37 ans avait subi des blessures graves par arme blanche. Elle avait été transportée dans un centre hospitalier où elle reposait dans un état critique mais stable. Un enfant en bas âge avait aussi subi des blessures, toutefois, son état n’inspire aucune crainte.
Vers 20h30, le même soir, le suspect avait été arrêté par les policiers au terme d’une brève poursuite policière à Joliette. Le conducteur a fait une sortie de route dans le secteur de la rue Saint-Pierre. Il avait été conduit au Centre hospitalier pour traiter des blessures avant d’être interrogé par les enquêteurs des Crimes majeurs de la SQ.
Une analyse de la scène à Sainte-Julienne avait été effectuée par le service d’identité judiciaire de la SQ.