Un jeune résident de Saint-Félix-de-Valois, soupçonné d’être à l’origine de la violente collision qui a fait deux morts et un blessé, en soirée, le 28 juin dernier, à Saint-Ambroise-de-Kildare, a pu reprendre sa liberté jusqu’à son procès.
Ludovic Clavette, 19 ans, était de retour au palais de justice de Joliette, pour son enquête caution. Après avoir entendu la preuve, la juge Kathleen Gauthier a conclu que la détention de l’accusé n’était pas nécessaire
Un proche de M. Clavette a dû déposer une somme de 5000$ pour garantir toutes les conditions du tribunal. Parmi celles-ci, l’accusé ne pourra conduire tout véhicule à moteur que ce soit et il lui sera aussi interdit de communiquer d’aucune façon avec certains témoins de l’événement.
Ludovic Clavette fait face à deux chefs de conduite dangereuse causant la mort, conduite dangereuse causant des lésions corporelles ainsi que d’avoir conduit un véhicule moteur alors qu’il était poursuivi par un agent de la paix et a omis d’arrêter son véhicule dès que les circonstances le permettaient.
L’accusé reviendra en cour le 8 septembre pour orientation.
Rappel des faits
L’accident est survenu vers 20 h 30, le 28 juin dernier. Selon le Bureau des Enquêtes Indépendantes (BEI), qui a été chargée de faire la lumière sur cette intervention impliquant la Sûreté du Québec, des policiers de la SQ auraient aperçu deux véhicules bruyants sur la route 348, près du chemin Saint-Béatrix à Saint-Ambroise-de-Kildare. Ils auraient remarqué que l’un des véhicules avait une plaque d’immatriculation factice.
Les policiers auraient alors fait demi-tour pour intercepter le véhicule et celui-ci aurait accéléré subitement avant d’entrer en collision avec un cyclomoteur.
Après l’impact, le conducteur du cyclomoteur ainsi qu’un passager du véhicule, qui était poursuivi, ont été gravement blessés. Le décès des deux jeunes d’âge mineur a par la suite été constaté. Une autre personne d’âge mineur a aussi été blessée.
Conformément au Règlement sur le déroulement des enquêtes du Bureau des enquêtes indépendantes, l’enquête parallèle a été confiée au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), qui agira également comme service de police de soutien.