Ce n’est pas avant le 27 mai prochain que l’opposant aux mesures sanitaires, François Amalega-Bitondo, connaîtra le sort que la justice lui réserve en lien avec des événements survenus à l’été 2021 au Canadian Tire de Joliette.
Le procès du montréalais de 43 ans s’est achevé mercredi, en milieu d’après-midi au palais de justice de Joliette. Il fait face à trois chefs d’accusation soit un d’avoir troublé la paix en faisant du tapage et deux de bris de condition.<<
M. Amalega-Bitondo a tout d’abord témoigné pour sa Défense. Il a notamment indiqué qu’il s’était rendu dans le commerce du boulevard Firestone, le 21 juillet 2021, dans le but de magasiner comme avant, c’est-à-dire sans porter de masque. Il a aussi affirmé que le lieu n’a pas été bloqué par le groupe d’anti-masque mais par les employés du magasin. Il ajoute que son groupe était très respectueux des policiers car « nous les respectons ».
Dans sa plaidoirie, l’avocat de l’accusé, Me Pierre Richard Deshommes a mentionné rien ne démontre dans la preuve, ni dans les vidéos présentés en cour, qu’il y a eu tapage et que les bris de conditions ont été commis.
La Couronne, représentée, par Me Sarah Beaudry-Leclerc a plutôt plaidé le contraire, M. Amalega-Bitondo devrait être reconnu coupable de tous les chefs d’accusation.
Rappel des faits
Rappelons que le premier événement est survenu le 21 juillet 2021, vers 17h30, au Canadian Tire du boulevard Firestone.
Les policiers du poste de la MRC avaient été appelés à intervenir pour un groupe de manifestants qui ne respectaient pas l’obligation du port du masque. M. Amalega-Bitondo avait alors été arrêté par les patrouilleurs. Il avait été remis en liberté sous plusieurs conditions à respecter dont l’interdiction de retourner sur les lieux de la manifestation
Or, vers midi, le lendemain, le complotiste s’est de nouveau présenté au Canadian Tire et a été ré-arrêté pour bris de condition. Conduit au poste de la SQ de la MRC de Joliette, il a été de nouveau remis en liberté sous promesse de comparaître le 15 septembre de la même année. Une vingtaine de personnes s’étaient rassemblées devant le poste de police en soutien à l’homme.