Après avoir annoncé le congédiement de Dominique Ducharme, un peu plus tôt dans la journée, la direction des Canadiens de Montréal n’a pas perdu de temps pour lui trouver un successeur, sur une base intérimaire.
Le directeur général du Club de Hockey Canadien, Kent Hughes, a annoncé mercredi nomination de Martin St-Louis à titre d’entraîneur-chef par intérim.
« Nous sommes très heureux d’accueillir Martin au sein de l’organisation des Canadiens », a mentionné Hughes. « Nous ajoutons non seulement une excellente tête de hockey, mais nous amenons en Martin un gagnant respecté et un homme dont les qualités de compétiteur sont reconnues par tous ceux qui ont croisé sa route. »
Âgé de 46 ans, St-Louis a connu une brillante carrière de 16 saisons dans la LNH, amassant 391 buts et 642 aides, pour un total de 1033 points en 1134 matchs dans l’uniforme des Flames de Calgary, du Lightning de Tampa Bay et des Rangers de New York. Le natif de Laval a notamment remporté la Coupe Stanley en 2004 avec le Lightning en plus d’être intronisé au Temple de la Renommée du Hockey, le 12 novembre 2018.
Avec le National
Martin St-Louis a porté les couleurs du défunt National de Joliette lors de la saison 1992-1993 avec son complice de l’époque, Éric Perrin.
L’impact de Martin St-Louis et Éric Perrin a été immédiat à la fin de la saison 1993. Les deux amis avaient connu beaucoup de succès offensivement sur le même trio, St-Louis amassant 10 points dont 4 buts en quatre matchs de la saison régulière, alors que Perrin obtenait huit points dont trois filets en quatre sorties.
« Martin était un vrai passionné qui mangeait du hockey. Il voulait constamment s’améliorer. C’était un joueur déterminé qui savait comment se préparer pour un match. C’était surtout un coéquipier extraordinaire », s’est rappelé Jacques Laporte, qui l’a dirigé à Joliette.
Il voit d’un bon œil l’arrivée de Martin St-Louis avec les Canadiens. « C’est vrai qu’il n’a pas d’expérience derrière le banc d’une équipe professionnelle. Mais il va avoir le respect de ses joueurs et apporter de la crédibilité. La venue d’un coach en milieu de saison est plus facile car ses idées devraient être bien reçues par ses joueurs qui voudront prouver à leur nouvel entraîneur qu’ils sont bons et qu’ils peuvent jouer sur l’avantage numérique, etc. », a souligné M. Laporte.
Drôle de coïncidence, Martin St-Louis est aussi un grand ami de l’ancien entraîneur du Tricolore, Dominique Ducharme, Les deux ont évolué ensemble dans la NCAA, au milieu des années 90, avec les Catamounts de l’Université du Vermont.