La députée de Joliette et porte-parole du Parti Québécois en matière de famille, Véronique Hivon, est très fière d’avoir fait adopter à l’unanimité des parlementaires une motion exigeant du gouvernement qu’il accorde aux travailleuses de la petite enfance un rattrapage salarial massif.
La motion adoptée à l’unanimité se lit comme suit :
« QUE l’Assemblée nationale rappelle que le Québec s’est doté d’un réseau de services de garde éducatifs à la petite enfance qui fait la fierté des Québécois en favorisant le développement des enfants dans une perspective d’égalité des chances, la conciliation travail-famille, et l’accession du plus grand nombre de femmes au marché du travail;
QU’elle affirme le caractère essentiel non seulement des éducatrices, mais aussi de toutes les travailleuses en petite enfance, et l’urgence de les valoriser à la hauteur de leur importance;
QU’elle reconnaisse qu’il manquera plus de 17 000 éducatrices à la petite enfance dans le réseau au cours des prochaines années;
QU’elle reconnaisse que la pérennité du réseau et le développement de nouvelles places à contribution réduite sont menacés par la pénurie d’éducatrices à la petite enfance;
QU’elle rappelle également le rôle primordial des éducatrices spécialisées pour l’accompagnement et le développement des enfants à besoins particuliers, et qu’elle exprime son inquiétude d’assister à leur exode si elles ne sont pas rémunérées à leur juste valeur;
QU’elle exige du gouvernement du Québec qu’il accorde un rattrapage salarial massif aux travailleuses de la petite enfance. »
« Aujourd’hui, le Parti Québécois vient de réaliser un gain important pour les familles et les travailleuses de la petite enfance du Québec. L’Assemblée nationale s’est prononcée d’une seule voix pour exiger du gouvernement du Québec qu’il accorde un rattrapage salarial massif aux travailleuses de la petite enfance! En refusant pendant des années de les revaloriser à leur juste valeur, la CAQ a laissé s’aggraver la pénurie d’éducatrices au point où il a même dû baisser les ratios d’éducatrices qualifiées. Il y a urgence de redresser la situation. Le gouvernement doit maintenant agir conformément à son vote et présenter aujourd’hui une nouvelle offre », a déclaré Véronique Hivon.
«La réalisation est d’autant plus remarquable qu’en juin dernier, la CAQ avait refusé son consentement à une motion semblable. « Cela illustre bien qu’il faut parfois insister; même si notre première tentative pour obtenir un rattrapage salarial massif pour les travailleuses de la petite enfance n’avait pas trouvé l’oreille du gouvernement, nous avons persévéré et, finalement, gagné notre pari! », a conclu la députée de Joliette.