C’est avec beaucoup d’enthousiasme que les élus de la MRC de Matawinie accueillent le projet d’amélioration de la route 3 située dans le parc national du Mont-Tremblant.
Identifié comme une priorité de développement pour la MRC depuis plusieurs années au schéma d’aménagement, ce projet s’inscrit en continuité avec les travaux d’amélioration, réalisés l’an dernier, sur le chemin des Cyprès situé dans les municipalités de Saint-Michel-des-Saints et Saint- Guillaume-Nord.
Le réaménagement de ces deux axes routiers s’insère dans la stratégie de la MRC visant à favoriser le développement économique. La réalisation de ce projet de route panoramique reliera deux pôles touristiques importants de la MRC, soit Saint-Michel-des-Saints et Saint-Donat, pour rejoindre la région des Laurentides désenclavant ainsi le nord de la MRC de Matawinie.
« Pour faire suite aux questionnements soulevés par les citoyens quant à la vocation de cette route panoramique de près de 30 kilomètres, je tiens à rassurer la population. La route 3, accessible annuellement, aura une vocation touristique et aucun transport lourd de marchandise ne sera autorisé. En effet, cette route asphaltée sera sécuritaire tant pour les voitures que pour les vélos, notamment grâce à la limitation de la vitesse à 50 km/h et à l’aménagement d’une voie cyclable sur chaussée partagée dont les normes de conception répondront aux exigences gouvernementales. », précise Monsieur Sylvain Breton, préfet de la MRC de Matawinie. Mentionnons que le projet, financé en totalité par le gouvernement du Québec et réalisé par la SEPAQ, débutera dès le printemps 2021 pour se compléter à l’automne 2023.
« Grâce à la mobilisation des acteurs locaux, l’implication active des élus et le soutien des professionnels du Service d’aménagement et du Service de développement local et régional, la MRC de Matawinie franchit un pas important. Guidé par les principes de développement durable, ce projet de route panoramique mettra en valeur les attraits des municipalités locales, les parcs régionaux et les entreprises touristiques du territoire. » conclut M. Breton.
