12 mois pour un agresseur sexuel

Photo courtoisie

Un montréalais de 29 ans a été condamné à une peine de prison pour avoir agressé sexuellement une inconnue à Joliette, en juillet 2020.

Au terme de son procès, Oumar Sylla, 29 ans, avait été déclaré coupable d’agression sexuelle, le 18 janvier dernier. La Couronne, représentée par Me Jean-François Tessier, ainsi que la Défense (Me Marie-Pierre Gagné-Lavoie) ont fait, le 23 mars, une suggestion commune d’une peine de  12 mois ferme, soit le temps déjà purgé par l’accusé depuis son arrestation.

Le juge François Landry a entériné cette suggestion, ajoutant deux mois de plus, après que l’accusé ait plaidé coupable à deux bris de probation.

« Vous devez prendre votre médication en tout temps et arrêter de consommer de la drogue. Sinon, on va vous retrouvez encore devant la cour », a lancé le juge en prononçant la sentence.

D’ici quelques semaines, la Commission d’examen des troubles mentaux déterminera si Oumar Sylla demeurera à Pinel ou s’il sera envoyé en prison.

Selon ce qu’avait révélé la Sûreté du Québec, à la suite de l’arrestation de M. Sylla, le suspect aurait tout d’abord décidé de mettre fin à sa thérapie pour diverses dépendances, à Notre-Dame-de-Lourdes, le 19 juillet 2020.

Pour une raison inconnue, il s’en est, par la suite, pris à une dame au centre-ville de Joliette qu’il avait rencontré par hasard, vers 6h00 du matin.

Inapte

Omar Sylla était passablement agité, lors de première comparution, le 20 juillet 2020. L’accusé avait interrompu constamment le juge François Landry, obligeant ce dernier à reporter l’audience au lendemain.

Il avait de nouveau fait des siennes demandant d’être déporté d’ici vers son pays d’origine. En raison de son état, la Couronne avait demandé et obtenu que l’accusé subisse une évaluation psychiatrique concernant son aptitude à comparaître.

À la lumière des conclusions du rapport d’un psychiatre, le juge Bruno Leclerc l’avait déclaré inapte, le 31 juillet 2020. Il avait été déclaré apte quelques mois plus tard après avoir subi les traitements psychiatriques appropriés.