Juillet
Le 8, la Direction de la Santé Publique étudiait très sérieusement l’option de rendre obligatoire le port du masque dans les lieux publics fermés au Québec. C’est ce qu’a confirmé en conférence de presse, le directeur de la Santé Publique, le Dr Horracio Arruda, qui était de passage à Joliette. «Je ne peux rien avancer aujourd’hui. Ce n’est pas moi qui vais faire cette annonce, s’il y a obligation du port du masque pour l’ensemble de la population du Québec ou de certains territoires. Mais nous sommes dans une analyse très intense de la situation compte tenu de ce qu’on a vu au cours des dernières semaines », avait-t-il déclaré aux membres des médias. Il avait ajouté qu’actuellement, il devait tenir compte des avantages et des inconvénients d’une telle mesure avant d’en faire la recommandation formelle au gouvernement du Québec. Pour le Dr Arruda, il était nécessaire de procéder au déconfinement notamment en raison des impacts sur le développement des enfants et des personnes âgées. Jusqu’à maintenant, la région a eu 4200 cas dont 208 décès. Il y a toujours 93 cas actifs alors que six personnes sont hospitalisées.
Le 9, Bruno Guilbault, actuel maire de la municipalité de Rawdon, annonce dès maintenant qu’il ne briguera pas la mairie dans le cadre des prochaines élections municipales à l’automne 2021. « J’étais en réflexion depuis plusieurs mois, a mentionné monsieur Guilbault. Après deux mandats, je crois avoir fait le tour du jardin. Le temps est venu pour moi de laisser ma place et ainsi donner la chance à d’autres d’occuper le rôle de maire », ajoute-t-il. Ainsi, après toutes ces années, Bruno Guilbault sentait que la mairie commençait à peser lourd. « La gestion des médias sociaux et des citoyens de plus en plus exigeants, entre autres, m’ont confirmé qu’il était temps pour moi de tirer ma révérence. » À la tête de la municipalité de Rawdon pour encore une quinzaine de mois, Bruno Guilbault est fier du travail accompli. « Je partirai la tête haute et sans aucune amertume. Je ferai un bilan en temps et lieu, mais je peux d’ores et déjà dire que je suis fier de mes réalisations et du travail de tous les membres de mon équipe. »
Août
Le 10, des citoyens et citoyennes de Sainte-Elisabeth ont réclamé que la municipalité tienne des de nouvelles rencontres d’information publique dans le dossier de l’achat et la conversion de l’église. Déjà, la population était invitée, via internet ou en se rendant à la municipalité, à donner leur avis sur ce projet. Une lettre a été distribuée dans tous les foyers afin d’inviter les personnes à demander au Conseil, une réunion d’information publique cet automne et non en plein cœur de l’été, pendant les vacances. Cette lettre fut envoyée à chacun des conseillers ainsi qu’à la directrice générale afin que le Conseil en prenne connaissance lors de leur réunion du 3 août. Des questions furent également envoyées, avant midi de ce jour. Une quarantaine de citoyens et de citoyennes ont pris place dans le stationnement de l’hôtel de ville, en soirée, avant la séance régulière virtuelle du conseil municipal, afin d’exprimer, de façon très pacifique, la demande d’une vraie consultation publique. Le maire Louis Bérard a répondu que toutes les informations étaient sur le site de la municipalité et, quelques minutes plus tard, deux véhicules de patrouille de la Sûreté du Québec sont arrivés sur place et ont demandé aux gens de quitter les lieux. Aucune réponse n’a été émise par le Conseil. Pour le maire de la municipalité, Louis Bérard, il sera impossible de tenir des séances d’information à l’automne à cause d’un échéancier très serré.
Le 13, la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Mme Andrée Laforest, et la ministre du Tourisme et députée de Berthier, Mme Caroline Proulx, ont annoncé qu’une aide financière de 2 155 200 $ est accordée à la Municipalité de Saint-Félix-de-Valois pour la construction d’une nouvelle caserne de pompiers. Le nouveau bâtiment aura une superficie d’environ 1 115 m2 répartie sur deux étages. Il comprendra notamment une aire de garage avec six portes, cinq bureaux administratifs ainsi que des espaces communs. Les travaux de construction ont débuté à la mi-juillet et devaient être terminés à la fin de l’automne. La municipalité avait d’ailleurs adopté un règlement d’emprunt d’un peu plus de 4 M$ en lien avec ce projet. La nouvelle caserne, qui sera située à proximité de la station de pompage sur le chemin Saint-Jean, répondra aux normes actuelles en matière de sécurité contre les incendies. L’ancienne caserne, qui avait été construite en 1965 était désuète, avec des problèmes de structure, d’infiltration et de dimension. Il y a aura, dans la nouvelle caserne, un local pour la décontamination des habits de combat et une salle pour la coordination des mesures d’urgence.
Le 27, la Commission municipale du Québec a rendu sa décision en concluant que le maire de Saint-Jean-de-Matha, Martin Rondeau, n’avait pas commis les manquements déontologiques qui lui étaient reprochés. Rappelons que la section juridictionnelle de la Commission municipale du Québec avait cité le maire Rondeau en déontologie municipale en février 2019, lui reprochant trois (3) manquements distincts. Il était reproché d’abord au maire Rondeau d’avoir tenté d’influencer Madame Isabelle Desrosiers, candidate défaite à l’élection partielle de septembre 2019, afin qu’elle ne rende pas publiques des informations concernant une conseillère de l’équipe du maire Rondeau, puis qu’il aurait influencé ou tenté d’influencer les ex-conseillers Luc Ayotte et Nicole Beausoleil afin que ceux-ci ne rendent pas publics les motifs réels de leur démission, survenues au printemps 2019.
Aussi le 27, la MRC de Montcalm avait convié ses partenaires économiques, sociaux, culturels et touristiques afin de présenter un projet ambitieux et rassembleur : le projet *Bâtissons Montcalm (*libellé non officiel). L’objectif de ce projet visant à unir et mobilier les partenaires du territoire dans une réflexion stratégique portée sur le développement économique, social, culturel et touristique de la MRC de Montcalm et ainsi rassembler les forces pour penser et réaliser le développement de la région au cours des prochaines années. La MRC devait aussi mettre en place, durant l’automne, un comité de coordination visant à structurer la démarche du projet, et ce, sous la présidence de monsieur Pierre La Salle, alors préfet.
Le 30, le gouvernement du Québec annonce qu’une aide financière de 200 000 $ est accordée à l’organisme Carrefour jeunesse-emploi afin d’appuyer le déploiement de son projet de grappe éducative. Le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant, en a fait l’annonce accompagné du député de Rousseau, Louis-Charles Thouin. Le projet Grappe Éducative Montcalm vise notamment l’accompagnement, l’encadrement et le soutien des jeunes de 0 à 35 ans dans leur parcours de qualification en vue de l’obtention d’un diplôme. Par la mise en place d’actions concrètes, la démarche privilégie une intervention en amont afin de favoriser le sain développement des jeunes et leur réussite éducative, des priorités au cœur de l’engagement du ministre Carmant.
Septembre
Le 2, en guise de reconnaissance pour leur dévouement et l’énergie accordée à l’amélioration de la qualité de vie de leurs concitoyens, la Ville de Joliette dévoile avec fierté les lauréats du titre de Bénévoles de l’année 2020. Malgré le contexte pandémique empêchant la présentation du gala habituel, les membres du conseil municipal ont tenu à récompenser et à rendre hommage à cinq bénévoles dans autant de catégories :
- Jeune bénévole : Mme Loralie Dubois-Roy – Société de l’autisme – Région de Lanaudière
- Aîné en mouvement : M. Alain Sylvestre – Maison populaire de Joliette
- Développement social : M. Mathieu Dufresne – Fondation des Samares
- Développement culturel : Mme Lise Marchand – Bibliothèque Rina-Lasnier
- Développement sportif et de plein air : Mme Sylvie Ducharme – Olympiques spéciaux Québec
Le 9, les Carrefours jeunesse-emploi de D’Autray-Joliette, de Matawinie et de Montcalm, en partenariat avec Place aux jeunes en région ont procédé au dévoilement d’une nouvelle stratégie régionale permettant de promouvoir le Nord de Lanaudière comme milieu de vie attractif et riche en possibilités. Cette stratégie s’articule autour de l’emploi, tout en favorisant la mobilisation du milieu. Elle est le résultat d’un projet de Place aux jeunes, un programme qui favorise l’attraction, l’intégration et la rétention des jeunes qualifiés, âgés de 18 à 35 ans. De plus, il aide les jeunes dans leurs démarches visant à s’établir dans leur nouveau milieu de vie avec leurs proches. Place aux jeunes est une équipe composée de six personnes dont une agente Place aux jeunes par MRC, une agente à l’attraction et une agente aux entreprises sont présentes pour chapeauter chaque aspect de ce projet de vie.
Aussi le 9, la municipalité de Saint-Félix-de-Valois dénonce que du grabuge, le vandalisme, la coupe de bois illégale, l’intimidation et le vol de matériel aient lieu durant l’aménagement des sentiers multifonctionnels. « Nous nous attendions à une période d’adaptation durant laquelle des véhicules à moteur continueraient d’utiliser les sentiers de la sablière. Par contre l’attitude et les comportements d’une minorité d’entre eux ne sont tout simplement pas acceptables », avait mentionné Audrey Boisjoly, mairesse de la Municipalité. La Municipalité devait mettre des efforts et moyens pour s’assurer que les investissements de la communauté se matérialisent selon leur volonté. La Sûreté du Québec avait été sollicitée et des mesures particulières, une règlementation adaptée, ainsi que des opérations sur le terrain avaient été priorisées pour mettre un terme à ces comportements. Ce projet visait pourtant à protéger et valoriser le terrain qui contient le site de captation des eaux de la Municipalité, source de son eau potable.
Le 16, grâce à un investissement de 250 000$, Nourrir Lanaudière, une concertation qui regroupe plus d’une vingtaine de partenaires régionaux et locaux et qui a pour mandat d’opérationnaliser le Système alimentaire durable lanaudois, a procédé au lancement duu projet « Entreposage et transformation des aliments destinés à l’aide alimentaire de Lanaudière en contexte de pandémie » Ce projet, qui sera déployé minimalement jusqu’au 31 mars 2021, sera implanté sur les territoires des MRC Montcalm, Les Moulins et Joliette. Il viendra ainsi soutenir plus de 5 000 personnes dans le besoin et ce, sans compter celles dont la situation s’est détérioré depuis le début de la pandémie de COVID-19. Ainsi, le projet permettra d’assurer un approvisionnement alimentaire durant toute l’année et d’entreposer les denrées récupérées auprès de nos organismes, de nos producteurs, de nos restaurateurs, afin d’éviter le gaspillage alimentaire.
Le 28, la Ville de Saint-Charles-Borromée a inauguré son stationnement vert, le premier du genre sur le territoire. Rappelons que ce nouvel aménagement apporte de nombreuses améliorations : plus grande capacité d’accueil, durabilité, lutte aux ilots de chaleur, meilleure absorption des eaux de pluie et sécurité des usagers. Rappelons que ce projet a bénéficié d’une aide financière de 250 000$ par l’entremise du programme Municipalités pour l’innovation climatique (MIC) du gouvernement fédéral.
Aussi le 28, une autochtone est décédée dans des circonstances nébuleuses au CHDL. Joyce Echaquan, 37 ans, est décédée après avoir été admise au CHDL, se plaignant de douleurs à l’estomac, quelques jours plus tôt, le 24 septembre. Dans une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, on voit Mme Echaquan demander de l’aide en langage attikamek en plus d’affirmer avoir reçu trop de médicaments. On voit aussi dans cette vidéo que deux membres du personnel de l’hôpital auraient tenu des propos discriminatoires, évoquant une rare violence. «Esti d’épaisse de tabarnouche… C’est mieux mort ça. As-tu fini de niaiser… câlisse? T’es épaisse en câlisse», murmuraient deux membres du personnel de l’hôpital de Joliette. «T’as fait des mauvais choix ma belle. Qu’est-ce qui penseraient tes enfants de te voir comme ça? Pense à eux autres un peu… C’est meilleur pour fourrer qu’autre chose, pis on paie pour ça. Qui tu penses qui paie pour ça?» Plusieurs enquêtes ont été ouvertes dont celles du ministère des Affaires autochtones et du Centre Intégré de santé et de services de Lanaudière avait ouvert une enquête interne aussi sur ce décès. « La Direction du CISSS trouve inacceptables les propos qui ont été entendus sur la vidéo qui a circulé sur les médias sociaux et mentionne qu’elle ne tolère aucun propos de ce type de la part des membres de son personnel au sein de l’organisation. L’enquête suit son processus et à ce moment-ci ». Lors de son point de presse quotidien, le lendemain, le premier ministre du Québec, François Legault, avait annoncé que l’infirmière qui a tenu les propos racistes avait été congédié. «Je tiens à offrir mes condoléances à la famille. C’est totalement inacceptable. Ce qu’elle a dit, c’est raciste», avait déclaré M. Legault. Une enquête du coroner a aussi été ouverte pour faire la lumière sur ce décès. Ces événements ont mené au renvoi du PDG du CISSS de Lanaudière, Daniel Castonguay, à la fin novembre.