Mai
Le 6, l’escouade des Crimes contre la personne de la Sûreté du Québec a procédé à des perquisitions et à sept arrestations en lien avec le meurtre de Simon Dufresne, survenu en février 2019. Ces perquisitions ont lieu à Rawdon et à Saint-Calixte. Les suspects arrêtés ont été interrogés une bonne partie de la journée. Yvon Camirand , 54 ans, de Saint-Calixte, Stéphane Larouche, 47 ans, aussi de Saint-Calixte, Jonathan Provencher, 41 ans de Deux-Montagnes, Alfredo Rodriguez-Farinas, 29 ans de Saint-François-du-Lac, et Jonathan Tshinkenke, 20 ans, de Montréal, ont comparu par téléphone le lendemain, au palais de justice de Joliette. Les cinq hommes sont accusés de complicité après le fait alors que Provencher et Rodriguez-Farinas face aussi à un chef de meurtre prémédité et complot pour meurtre. Tshinkenke est aussi accusé de complot pour meurtre. Enfin, Stéphane Larouche, Jonathan Provencher, Alfredo Rodriguez-Farinas et Jonathan Tshinkenke sont accusés de séquestration sur une dame. Les deux femmes arrêtées ont été remises en liberté sous sommation. Elles pourraient faire face, à une date ultérieure¸ à des accusations dont la nature reste à déterminer à la suite de l’analyse du dossier par le DPCP. Fait assez exceptionnel, ce dossier est traité comme un meurtre depuis plusieurs mois et ce, malgré le fait que le corps de la victime n’ait jamais été retrouvé. Simon Dufresne était âgé de 31 ans au moment de sa disparition en février 2019. Ce n’est que trois mois plus tard qu’elle a été rapportée aux policiers. « En raison des éléments d’enquête obtenus jusqu’à présent, la thèse du meurtre est confirmée par les enquêteurs », avait affirmé la SQ en mai 2019. Dufresne possède un lourd casier judiciaire. Il était notamment connu pour avoir des liens avec le crime organisé et il vendait de la drogue au moment de sa mort. Il a notamment été condamné à 52 mois de prison pour l’homicide involontaire d’Anthony Bibeau. Ce dernier, un père de famille alors âgé de 30 ans, était décédé d’hypothermie en février 2012 après avoir été abandonné dans le fossé d’une route à Sainte-Anne-des-Plaines, après une soirée où la drogue était au rendez-vous.
Le 8, la région de Lanaudière a connu une importante baisse du nombre d’accidents mortels pour 2019. Selon le bilan routier dévoilé par la Société de l’assurance automobile du Québec, 18 personnes sont décédées sur les routes de la région, comparativement à 29, l’année précédente, ce qui représente une baisse marquée de près de 38%. Par contre, il y a eu plus de blessés graves (96) et d’accidents (2 358) qu’en 2018, alors que 90 personnes avaient été blessées gravement et on comptait 2 235 accidents. Pour le Québec, pour l’année 2019. Le nombre d’accidentés a diminué de 458 par rapport à l’année dernière, soit une diminution de 22 décès, de 101 blessés graves et de 335 blessés légers; il s’agit d’une baisse de 1,3 % par rapport à 2018.
Le 21, le chanteur, auteur-compositeur, musicien, acteur et réalisateur québécois, Dan Bigras, a été hospitalisé au CHDL à Joliette, après avoir été impliqué dans un accident de VTT. « Un monsieur distrait m’a envoyé passer la Zambomi dans le chemin avec mon corps. Nombreuses coupures, dont une couple jusqu’à l’os, commotion cérébrale, quatre côtes fracturées, clavicule émiettée », a-t-il déclaré sur sa page Facebook officielle en début de soirée, le 21 mai. Selon ce que l’artiste a révélé en entrevue à La Presse, l’impact est survenu alors qu’il circulait dans une zone boisée dans Lanaudière lorsqu’il a perdu son chemin, l’obligeant à prendre une route pavée pour retourner à son domicile de Rawdon.
Le 22, plusieurs feux de broussailles ont éclaté dans la région dans les derniers jours en raison du danger d’incendie extrême. Un incendie de forêt a éclaté, en fin d’avant-midi, le 22 mai, au kilomètre 17 du chemin de Manawan. La SOPFEU est sur place. On a demandé aux villégiateurs et utilisateurs du territoire de faire preuve de prudence et de limiter leur déplacement dans le secteur. La veille, Un feu s’était aussi déclaré vers 16h00 dans le secteur du chemin St-Jean et de la Côte-du-Domaine, à Saint-Félix-de-Valois. Il avait fallu une vingtaine de minutes à la quinzaine de pompiers du service des incendies de Saint-Félix pour maîtriser le sinistre. L’incendie s’est cependant propagé à un cabanon. La rapidité des pompiers a limité le feu au mur extérieur arrière du cabanon, empêchant par le fait même les flammes d’atteindre la résidence à quelques pieds de celui-ci. Trois jours plus tôt, le 18 mai, les pompiers de Saint-Félix ont répondu à un appel pour un feu dans le bois sur le chemin de Joliette, avec risque de propagation à 3 bâtiments. Grâce à la rapidité des pompiers, aucun bâtiment n’a été touché par les flammes. Une dame qui a eu des malaises a été transportée au centre hospitalier par les ambulanciers. Des incendies ont aussi éclaté à Saint-Lin (20 mai), Mandeville (21 mai) et Sainte-Marceline-de-Kildare (22 mai).
Juin
Le 3, la septuagénaire qui était portée disparue depuis la fin d’avant-midi, le 2 juin, à Joliette, a été retrouvée sans vie, sur l’heure du midi. Ce sont les plongeurs de la Sûreté du Québec qui ont fait la triste découverte dans la rivière l’Assomption. Son corps a été localisé à environ 300 mètres du lieu où elle avait laissé sa voiture sur le boulevard Base de Roc. Elle a été transportée au centre hospitalier où son décès a été constaté. « La dame âgée de plus de 70 ans a quitté son domicile des environs de Joliette vers 10h du matin, le 2 juin, et n’est pas revenu. Une opération de ratissage a été mise en place », avait expliqué le sergent Louis-Philippe Bibeau, porte-parole de la SQ, mardi en soirée. Le véhicule de la dame avait été retrouvé vers 15h près du boulevard Base-de-Roc, dans le secteur du CLSC de Joliette. Un poste de commandement avait été érigé par la Sûreté du Québec et un ratissage des berges a été effectué mardi en fin de journée et mercredi matin. La thèse du geste volontaire était fortement envisagée alors qu’il a été déterminé que la dame vivait des moments difficiles depuis quelques temps.
Le 19, un homme d’affaires bien connu de Joliette a été arrêté en matinée dans le dossier de tentative de tentative de meurtre sur un avocat civiliste. Le promoteur immobilier Jean-François Malo, 41 ans a été appréhendé tôt ce matin à son domicile par les enquêteurs du Service des enquêtes sur les crimes majeurs de la Sûreté du Québec, en collaboration avec la Division des enquêtes sur la criminalité financière organisée. Malo a été rencontré par les policiers. Il a comparu le 22 juin, par visioconférence, au palais de justice de Saint-Hyacinthe pour faire face à des accusations de tentative de meurtre, d’avoir déchargé une arme à feu, d’avoir agi de manière et avec l’intention de provoquer la peur sur une personne du système judiciaire et d’entraver à la justice en usant de violence. Le joliettain est soupçonné d’avoir commandé la tentative de meurtre de Me Nicholas Daudelin. Dans la soirée du 26 mars dernier, l’avocat a subi des blessures à une jambe par deux individus qui venaient de sonner à sa porte de son domicile de la rue des Passerins Mont Saint-Hilaire. Me Daudelin représentait la Fédération des caisses Desjardins dans un procès civil contre Jean-François Malo pour une fraude présumée de plusieurs millions de dollars. Une enquête policière est aussi en cours concernant cette fraude. La Couronne s’est objectée à sa remise en liberté. Après avoir échoué une première fois en Cour du Québec, il a obtenu un cautionnement le 7 août en Cour supérieure. Un proche de de M. Malo a déposé un montant de 50 000$ alors que l’accusé a dû lui-même déposer 100 000$. Au moment de son arrestation, Jean-François Malo exploitait une cinquantaine d’immeubles à Joliette. Les procédures judiciaires se poursuivront en 2021.
Toujours le 19, une importante opération policière a eu lieu sur la rue Garneau après qu’un suspect se soit barricadé dans son domicile après une altercation avec une voisine, en fin de journée. Au cours de la même soirée, l’escouade tactique de la Sûreté du Québec a été appelée en renfort ainsi qu’un robot alors qu’un poste de commandement a été érigé. Après plusieurs heures de négociations, le groupe d’intervention tactique a procédé à l’arrestation d’un homme de 30 ans en début de nuit. Il a été conduit en ambulance au CHDL accompagné par deux agents de la SQ. Vincent Lalonde, bien connu des milieux policiers, a été accusé, le 22 juin, de voie de fait simple et deux bris de condition. La Défense a demandé à ce que l’accusé subisse une évaluation psychiatrique pour sa responsabilité criminelle Il était aussi en attente de procès pour une histoire de vol qualifié en fin de soirée, le 26 novembre 2019, dans une station-service de la rue Saint-Charles-Borromée nord. Dans ce dossier, il avait été remis en liberté sous conditions. « Le suspect avait quitté les lieux à l’arrivée des patrouilleurs, mais ceux-ci l’ont rapidement localisé sur la rue Richard », avait souligné la sergente Éloïse Cossette, porte-parole de la Sûreté du Québec. Après avoir été remis en liberté, le 27 juillet, Il a été de nouveau appréhendé le 23 octobre. Il a fait face à huit nouvelles accusations soit de proxénétisme, d’avoir proféré une menace de mort, de voie de fait en étranglant, en étouffant ou en suffoquant, d’avoir résisté à un agent de la paix, de menace de mort ou de causer des lésions à deux policiers, de voie de fait sur deux policiers, d’avoir pris un véhicule à moteur sans la permission de son propriétaire et de bris de condition. À la fin novembre, Vincent Lalonde a plaidé coupable à plusieurs chefs. Il a reçu une peine globale de 13 mois de prison.
Le 22, le Bureau des Enquêtes Indépendantes (BEI) a ouvert une enquête à la suite du décès d’un civil de 53 ans survenu dans la soirée à Lavaltrie. Selon les premières informations disponibles, vers 20 h 20, les policiers de la SQ ont été appelés à se rendre dans une résidence de la Terrasse Desrosiers pour un conflit familial. Arrivés sur les lieux, les policiers y auraient trouvé un homme et une femme. Cette dernière aurait porté plainte contre l’homme. Les policiers seraient alors sortis avec le civil de 53 ans. « Près du véhicule patrouille, le civil aurait voulu retourner à l’intérieur pour récupérer des effets personnels et son portefeuille. Un des policiers l’aurait accompagné. Une fois dans la résidence, l’homme se serait emparé de couteaux et se serait infligé des blessures. Le policier aurait alors fait feu et l’aurait atteint », souligne le BEI dans un communiqué. Malheureusement, la victime a été transportée à l’hôpital où son décès a été constaté.
Le 25, pour la deuxième fois en moins d’une semaine, un important déploiement policier a eu lieu à Joliette, dans la soirée, et s’est terminé de façon pacifique. Tout a débuté vers 16 h 45 lorsqu’une altercation a éclaté entre deux voisins de la rue Beaudry Sud. Le suspect, âgé dans la fin vingtaine, aurait menacé son voisin avec une arme blanche en plus de lui lancer un objet, le blessant légèrement. Les policiers ont été alors appelés sur les lieux et le suspect a refusé de se rendre. Il s’est alors réfugié dans son domicile et a tenu les policiers en haleine durant quelques heures. Ce n’est que vers 22h10 que le suspect s’est rendu sans aucune résistance. Il a été pris en charge par les agents de la SQ du poste de la MRC de Joliette et a été interrogé par ceux-ci. Kevin Gagnon a été accusé d’agression armée et menace de mort. Il a été remis en liberté sous plusieurs conditions.