Janvier
Le 24, un incendie s’est déclaré tôt, en matinée, à l’école secondaire l’Érablière de Saint-Félix-de-Valois. Le feu s’est déclaré vers 5h20. Selon les premières informations disponibles, les flammes ont pris naissance dans une classe du deuxième étage. De la fumée était aussi dense à cet étage. L’incendie a été rapidement maîtrisé par les pompiers du Service des Incendies de Saint-Félix-de-Valois. Il n’y avait aucun équipement particulier dans cette classe. Par contre, le mobilier étant majoritairement en plastique, la combustion a engendré une épaisse fumée noire. « Malgré une visibilité pratiquement nulle, les plans d’intervention ont permis de réaliser une intervention efficace à tous les niveaux », a expliqué le Service des Incendies de Saint-Félix-de-Valois par voie de communiqué. Les dommages sont peu importants. La cause serait d’origine électrique. Personne n’a été blessé. Les cours ont été suspendus pour la journée.
Mars
Le 24, une septuagénaire, qui a prétendu avoir la COVID-19, a causé tout un branle-bas de combat dans une succursale de la SAQ, à Saint-Lin-Laurentides. Elle aurait aussi suggéré de nettoyer les lieux. Le commerce a donc dû être fermé pendant quelques heures, le temps de procéder à la désinfection. Claudette Truchon, 75 ans, de Saint-Roch-de-l’Achigan fait face à deux chefs d’accusation soit d’avoir empêché, interrompu ou gêné l’emploi la jouissance ou l’exploitation d’un bien et d’avoir, avec l’intention de nuire transmis des renseignements qu’elle savait faux. Son procès aura lieu en mars 2021 au palais de justice de Joliette.
Le 26, la section des Crimes Majeurs de la Sûreté du Québec a ouvert une enquête à la suite du décès d’un bambin de deux ans survenu à Joliette. Vers 13h15, des intervenants de la DPJ se sont présentés dans une résidence de Joliette pour y intervenir. Les parents se sont montrés réticents à les faire rentrer. Selon Radio-Canada, après avoir insisté, les intervenants ont découvert une véritable scène d’horreur. En effet, quatre jeunes enfants ont été retrouvés dans un logement insalubre. Ils avaient des champignons au visage ainsi que la peau purulente. Il y aurait eu négligence évidente. Vers 14h, un placement d’urgence des enfants est décidé par la DPJ. Il s’agissait de deux garçons de deux et six ans et des jumelles de six mois. Les intervenants qui le logement pour quelques minutes afin de trouver rapidement une famille d’accueil et pour avoir un véhicule avec des sièges pour bébé pour transporter les enfants. À 15h, lors du retour des intervenants, une ambulance était sur place en compagnie de patrouilleurs de la Sûreté du Québec du poste de la MRC de Joliette. Un enfant de deux ans est réanimé et se trouve en détresse respiratoire. Malheureusement, son décès est constaté dans un centre hospitalier d’un arrêt cardio-respiratoire. Toujours, selon Radio-Canada, un signalement avait été fait en janvier dernier et le cas avait classé « code 3 » soit le niveau de priorité le moins élevé. Une évaluation devait se faire dans les 12 jours suivants le signalement mais il a fallu plus de deux mois avant qu’elle ne soit faite. Le nombre élevé de dossier serait en cause. Au cours des prochains jours, les enquêteurs des Crimes Majeurs de la SQ rencontreront la famille de la victime et les intervenants de la DPJ qui ont participé à l’intervention. Une autopsie sera aussi effectuée sur le jeune bambin décédé. Les trois enfants ont été placés chez d’autres membres de la famille qui est originaire d’une communauté autochtone du nord de Lanaudière. Les trois enfants sont désormais sous la juridiction de la protectrice de l’enfance du conseil atikamekw.
Le 27, un incendie d’origine accidentelle a causé des dommages limités à l’usine Matra Plast de Berthierville, en matinée. Les pompiers du Service de Sécurité Incendie (SSI) de la MRC de D’Autray a reçu un appel vers 9h34. L’appel reçu précisait la présence de fumée et de flammes provenant du toit de la bâtisse. À l’arrivée des sapeurs, l’immeuble était déjà évacué. Les pompiers de caserne de Berthierville sont arrivés très rapidement sur les lieux pour procéder à l’extinction de l’incendie et ainsi éviter la propagation. La cause de l’incendie serait la combustion de résidus dans un conduit d’extraction. Les dommages matériels sont évalués comme limités. L’usine a pu reprendre ses activités quelques heures plus tard.