Avril
Le 6, le gouvernement du Québec appuiera Le Panier Bleu, un projet mis en place afin de fédérer les différentes initiatives qui ont vu le jour pour stimuler l’achat local au Québec depuis le début de la crise liée à la COVID-19. En vue d’augmenter la portée et la visibilité de ce mouvement collectif, le gouvernement lance l’organisme à but non lucratif Le Panier Bleu, qui s’occupera de la création de LePanierBleu.ca, une plateforme numérique non transactionnelle visant à répertorier sous la même bannière tous les détaillants québécois et leurs produits, Dès maintenant, les consommateurs peuvent s’inscrire gratuitement à la plateforme Le Panier Bleu afin d’avoir accès à une cartographie des entreprises participantes ainsi qu’à un moteur de recherche qui les aidera à cibler les produits et les commerces québécois. L’organisme Le Panier Bleu s’est donné pour mission de soutenir les commerçants québécois en stimulant leurs ventes par le référencement, en sensibilisant la population à l’importance de l’économie locale et en promouvant les meilleures pratiques sanitaires en cette période de pandémie liée à la COVID-19.
Le 23, le Lanauweb fait état, depuis le début de la crise du COVID-19 et avec la fermeture temporaire de toutes les salles à manger des restaurants, les délais d’attente ont explosé dans le service de livraison de ceux-ci. Alors que chez Bravo Pizzéria, le nombre de livraison a explosé de 40%, il fallait attendre jusqu’à deux heures le dimanche chez Rôtisseries Benny&Co pour recevoir sa commande. Ari Talagakis, propriétaire du Bravo Pizzeria à Joliette, a indiqué que tout son personnel était sous pression et que les délais d’attente peuvent attendre jusqu’à 75 minutes comparativement à 40 minutes en temps normal. Benny&Co a même décidé d’ajouter le service de livraison à leurs succursales de Berthierville, Saint-Esprit et Saint-Félix et le succès fût instantané. Pour le mythique restaurant chez Henri, le temps d’attente avait aussi augmenté récemment. « En semaine, ça peut atteindre 45 minutes et 75 la fin de semaine. Nous avons ajouté cinq livreurs aussi », a souligné Frédéric St-Germain, directeur des opérations du restaurant.
Juin
Le 8, la Boîte aux Milles-Pattes, ce centre d’amusement bien connu qui était situé à Notre-Dame-des-Prairies, annonce sa fermeture définitive. « C’est avec une immense tristesse que nous annonçons la fin des activités de La Boîte aux Mille-Pattes. La situation actuelle entourant la Covid-19 aura eu raison de l’entreprise », a écrit l’entreprise dans un message sur sa page Facebook, en fin de journée, le 8 juin. Situé sur le Boulevard des Entreprises, l’endroit accueillait les enfants qui pouvaient s’amuser dans un labyrinthe géant à 4 niveaux, dans un espace de jeux pour les tout-petits et sur le mur d’escalade. La Boîte aux Mille-Pattes offrait des fêtes d’enfants (au centre et à domicile), des évènements spéciaux, des activités animées et un service de restauration.
Le 15, la salle de quilles Visitation à Saint-Charles-Borromée vient de fermer ses portes de façon définitive. « La dure réalité du Covid depuis le mois de mars, la grande et sérieuse menace qui plane toujours pour une deuxième vague à l’automne et une probable troisième vague au printemps 2021, ont eu raison des intentions de développement que la nouvelle direction s’apprêtait à mettre en oeuvre », peut-on lire. L’entreprise ajoute que la situation est extraordinaire à l’échelle de la planète mais aussi au niveau des quilles. En février dernier, Chantal Drapeau avait vendu la salle de quilles à G8, un groupe formé de huit investisseurs de la région.
Le 18, la région de Lanaudière devrait bien se tirer d’affaires après la pandémie de COVID-19. C’est du moins ce que révèle un sondage réalisé, au cours des derniers jours, pour le compte de la Fédération des Chambres de Commerce du Québec par l’institut de recherche sur le PME de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et dévoilé le 17 juin. Selon Frédéric Laurin, économiste à l’UQTR, il y a aussi des aspects négatifs. Lanaudière a été la région des plus impactées au niveau du ralentissement engendré par la pandémie. De plus, les gens d’affaires ne prévoient pas d’investissements majeurs à court et à moyen terme. Enfin, le besoin de soutien des décideurs locaux est élevé. Selon M. Laurin, tous les secteurs à services qui peuvent travailler à distance devraient bien s’en sortir. De plus, le moral des entreprises d’ici est plus élevé que celui des autres régions. Il y aussi propension à mettre des œuvres stratégiques de transformation et d’adaptation à la crise. Pour l’économiste, la communauté d’affaires locale et les Chambres de Commerce est une source d’aide et de soutien important.