Un trentenaire de Saint-Didace qui a participé une altercation qui a dégénéré dans un bar de Mandeville, dans la nuit du 23 mars 2019, a réglé ses comptes avec la justice.
Jonathan Allard, 39 ans, a plaidé coupable, le 27 novembre, au palais de justice de Joliette, à des accusations de conduite dangereuse, agression armée et voie de fait causant des lésions corporelles.
Selon le résumé des faits présenté par le procureur de la Couronne au dossier, Me Louis-Christian Boisvert, l’incident s’est déroulé vers 1h00 du matin à l’hôtel St-Charles, un établissement licencié de la rue Saint-Charles-Borromée.
« L’accusé était assis au bar et passait du bon temps tout comme les autres clients. Une engueulade a éclaté entre deux individus et un tabouret qui va être bousculé et qui va tomber sur M. Allard », a relaté Me Boisvert au juge François Landry.
L’accusé, visiblement mécontent a pris le tabouret et s’est avancé vers la victime, un des deux belligérants de l’engueulade, pendant que le geste avait été délibéré, mais c’était accidentel.
M. Allard a alors frappé la victime avec le tabouret lui causant des lacérations à trois endroits nécessitant des points de rapprochement.
Le suspect, qui était en état d’ébriété, a quitté le bar pour se diriger vers son véhicule. Tous les gens, à l’intérieur de l’établissement licencié se sont rués vers lui vers l’extérieur du bar pour savoir ce qui s’était passé.
« M. Allard a embarqué dans son véhicule pour tenter de quitter les lieux. Il a par la suite percuté volontairement un piéton qui se trouvait non loin du lieu de l’agression armée, soit sur la rue Desjardins », a expliqué Me Boisvert. Il a été appréhendé quelques minutes plus tard dans sa résidence de Saint-Didace.
La Couronne et la Défense, représentée par Me Km Hogan, ont fait une suggestion commune de neuf d’incarcération, entérinée par le juge François Landry, à laquelle il a retranché 70 jours de détention préventive (100 jours).
Cela signifie qu’il reste à Jonathan Allard 170 jours à purger. L’accusé devra se soumettre à une probation de deux ans à sa sortie de prison.
« Mon but n’a jamais été de blesser personne » a mentionné M. Allard en plaidant coupable.