C’est ce matin (16 novembre), au palais de justice de Joliette, qu’a débuté l’enquête préliminaire, de Gilles Croze.
La procédure est prévue pour deux jours minimum. L’homme de 66 ans, de Saint-Charles-Borromée, fait face à 77 chefs d’accusation dont voie de fait, agression sexuelle, voie de fait causant des lésions corporelles, d’agression armée, de contacts sexuels, d’incitation à des contacts sexuels, d’attentat à la pudeur, de menaces de mort, de séquestration, de grossière indécence, d’inceste, de s’être fait passer pour une personne morte ou vivante dans l’intention d’obtenir un avantage pour lui-même, d’avoir braquer une arme à feu et d’avoir manipulé une arme à feu de manière négligente.
La Défense, représentée, par Me Vihn Nguyen, a déjà annoncé que son client allait contester la citation à procès sur certains chefs d’accusation. En tout, trois présumées victimes devront témoigner lors l’enquête préliminaire.
Les faits se seraient déroulés sur une période de 40 ans dans plusieurs villes ou municipalités de la région de Lanaudière, à Montréal ainsi qu’au Nouveau Brunswick. Gilles Crozel aurait fait au total 17 présumées victimes.
Une ordonnance de non-publication a été émise sur les témoignages qui seront entendus devant le juge Bruno Leclerc.