Francine Ranger, présidente du Réseau des Femmes Élues de Lanaudière, profitait du déjeuner-réseautage qui se tenait le 20 février à la Brûlerie du Roy de Lavaltrie et de la présence de membres du RFEL pour dresser un premier constat sur la parité dans la région de Lanaudière.
« À ce jour, nous avons rencontré les élues des MRC de Montcalm et Matawinie et sommes sur le point de rencontrer les Élues de D’Autray. Nous sommes heureuses de remettre des certificats-méritas aux municipalités qui ont atteint la zone paritaire lors de l’élection de 2017… et les mairesses et maires de ces municipalités sont réellement fières et fiers de le recevoir et de l’afficher! » nous mentionne Francine Ranger, présidente du RFEL.
Ainsi, dans Montcam, ce sont les municipalités de Saint-Alexis, Saint-Jacques, Saint-Liguori et Sainte-Marie-Salomé qui se sont vu remettre un certificat méritas. En Matawinie, Notre-Dame-de-la-Merci, Rawdon, Ste-Émélie-de-l’Énergie, St-Donat et St-Alphonse-Rodriguez ont également obtenu la mention. Dans Lanaudière, ce sont 22 municipalités qui ont atteint la zone paritaire (40% de femmes élues) lors de l’élection de 2017.
En plus de rappeler aux éluEs les activités et services mis à la disposition des femmes qui souhaiteraient se porter candidates aux prochaines élections municipales, le RFEL profite de cette tournée pour lancer le défi aux mairesses et maires des MRC visitées à s’engager personnellement à constituer une équipe paritaire lors des élections de 2021 via une déclaration d’engagement qu’elles et ils sont invité à signer et à rendre publique.
« Avouons-le franchement, cette portion de la présentation ne fait pas la joie de tous! », mentionne en riant Lisette Falker, chargée de projet pour le RFEL depuis 2016 et elle-même élue municipale à Lavaltrie. « On sent encore certaines réticences… non pas à faire de la place à une femme qui manifesterait haut et fort son intérêt si une place se libère, mais plutôt à volontairement faire une place aux femmes, même si cela signifie de remanier l’équipe existante. Ainsi, nous partageons le concept de parité qui rime avec compétences. Pas question de favoriser une candidature féminine simplement parce que c’est une femme, mais, en abondance de candidatures féminines compétentes dans chacune de nos communautés, pourquoi se priver de présenter aux élections une équipe réellement représentative de sa population, elle-même constituée de 50% d’hommes et de femmes? » termine-t-elle.