C’est ce matin (18 février), au palais de justice de Joliette aujourd’hui que doit débuter l’enquête sur remise en liberté de Gilles Croze, celui qui est surnommé le bourreau de Lanaudière.
L’homme qui aura 66 ans dans quelques jours, de Saint-Charles-Borromée fait face à 77 chefs d’accusation dont voie de fait, agression sexuelle, voie de fait causant des lésions corporelles, d’agression armée, de contacts sexuels, d’incitation à des contacts sexuels, d’attentat à la pudeur, de menaces de mort, de séquestration, de grossière indécence, d’inceste, de s’être fait passer pour une personne morte ou vivante dans l’intention d’obtenir un avantage pour lui-même, d’avoir braquer une arme à feu et d’avoir manipulé une arme à feu de manière négligente.
Les faits se seraient déroulés sur une période de 40 ans dans plusieurs villes ou municipalités de la province ainsi qu’au Nouveau Brunswick. Il aurait fait 17 présumées victimes.
Deux jours d’audiences sont prévus pour cette procédure qui se déroule devant le juge Normand Bonin. Une ordonnance de non-publication a été émise à la demande de la Défense, ce qui empêche les médias de dévoiler le contenu de la preuve dévoilée en cour.
La Couronne, représentée par Me Ariane Roy-Drouin fera entendre l’enquêteur au dossier de la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en séries de la Sûreté du Québec. Ce dernier sera contre-interrogé par la Défense.
L’avocate de l’accusé, Me Nada Boumefthah, a fait une demande au tribunal afin que les agents correctionnels puissent enlever les menottes à Gilles Croze afin que celui-ci puisse prendre des notes.
Ce dernier est apparu vieilli dans le box des accusés, lui qui a désormais les cheveux blancs en plus de porter une barbichette blanche.